Un Pétain parmi beaucoup d'autres
Eh oui, moi aussi, je prends mes références dans la période d'occupation allemande...
Quoi qu'il en soit, je voulais juste réagir à chaud et prendre date quant à ce magnifique "espoir-de-paix" qui surgit du Proche-Moyen-Orient. Si j'ai bien compris, M. Abbas accepte de faire comme M. Arafat avant lui, la police au profit du gouvernement israélien, en échange de quoi celui-ci veut bien arrêter de trop assassiner de Palestiniens. La plupart des autres points restent en suspens, comme on dit.
Bien que le fait que les services palestiniens, ou ce qu'il en reste, seront peut-être plus justes dans leurs interventions que l'armée israélienne et causeront moins de "dommages collatéraux", ne soit pas négligeable - et encore cela est-il du domaine de l'hypothèse -, on admettra que tout ceci constitue un point de départ bien mince. On sait bien, le plus stalinien des journalistes occidentaux ne peut ignorer que la question des colonies est cruciale, que c'est à ce niveau que les choses peuvent se débloquer : tant qu'il n'y aura pas d'engagements fermes des Israéliens à ce niveau (on attend de voir pour la bande de Gaza, surtout si Israël a toujours la main-mise sur ses ressources énergétiques), il ne faut pas s'attendre à ce que les mouvements de combattants déposent les armes. Et très honnêtement, quoi que l'on pense de leur idéologie, on ne saurait tout à fait leur donner tort. Toutes choses égales par ailleurs, c'est un peu comme si l'on avait demandé aux résistants de rendre les armes sous prétexte que ce serait la milice et non la Gestapo qui désormais serait chargée de les arrêter. Il avait fallu longtemps à M. Arafat pour passer de de Gaulle à Pétain (oh les gros traits !...), M. Abbas semble vouloir aller beaucoup plus vite.
Mais peut-être que la "reprise du dialogue", la politique des petits pas, porteront à long terme leurs fruits. Je crois néanmoins beaucoup plus à la vieille maxime "mêmes causes, mêmes effets".
Quoi qu'il en soit, je voulais juste réagir à chaud et prendre date quant à ce magnifique "espoir-de-paix" qui surgit du Proche-Moyen-Orient. Si j'ai bien compris, M. Abbas accepte de faire comme M. Arafat avant lui, la police au profit du gouvernement israélien, en échange de quoi celui-ci veut bien arrêter de trop assassiner de Palestiniens. La plupart des autres points restent en suspens, comme on dit.
Bien que le fait que les services palestiniens, ou ce qu'il en reste, seront peut-être plus justes dans leurs interventions que l'armée israélienne et causeront moins de "dommages collatéraux", ne soit pas négligeable - et encore cela est-il du domaine de l'hypothèse -, on admettra que tout ceci constitue un point de départ bien mince. On sait bien, le plus stalinien des journalistes occidentaux ne peut ignorer que la question des colonies est cruciale, que c'est à ce niveau que les choses peuvent se débloquer : tant qu'il n'y aura pas d'engagements fermes des Israéliens à ce niveau (on attend de voir pour la bande de Gaza, surtout si Israël a toujours la main-mise sur ses ressources énergétiques), il ne faut pas s'attendre à ce que les mouvements de combattants déposent les armes. Et très honnêtement, quoi que l'on pense de leur idéologie, on ne saurait tout à fait leur donner tort. Toutes choses égales par ailleurs, c'est un peu comme si l'on avait demandé aux résistants de rendre les armes sous prétexte que ce serait la milice et non la Gestapo qui désormais serait chargée de les arrêter. Il avait fallu longtemps à M. Arafat pour passer de de Gaulle à Pétain (oh les gros traits !...), M. Abbas semble vouloir aller beaucoup plus vite.
Mais peut-être que la "reprise du dialogue", la politique des petits pas, porteront à long terme leurs fruits. Je crois néanmoins beaucoup plus à la vieille maxime "mêmes causes, mêmes effets".
<< Home