vendredi 28 juillet 2017

Revisitons les grands classiques.

Est-ce parce que j'ai cité Baudelaire hier ? Sa fameuse formule : "La femme est naturelle, c'est-à-dire abominable", m'est revenue à l'esprit ce jour. Croisant deux jeunes femmes, j'ai dû constater que la plus mignonne des deux était aussi la moins attirante. Réfléchissant à ce qui me semblait une anomalie, j'en suis arrivé, Charles aidant, à cette idée que c'était parce que la plus belle apparaissait comme trop naturelle, en italiques comme chez Baudelaire, manifestement trop là pour se reproduire. Son amie semblait avoir mieux compris que, pour séduire les hommes (et donc, in fine, se faire engrosser tôt ou tard), il vaut mieux ne pas envoyer aussi directement ce genre de signaux.

Je ne prétends pas ici découvrir la lune, tant s'en faut, les notions de naturel - et, par contraste, d'artificiel - peuvent par ailleurs être subjectives (il importe de surcroît que l'artifice paraisse naturel...), mais j'ai été frappé par cette rencontre d'une impression visuelle surprenante et d'un aphorisme célèbre.

Sur ce, comme je m'essaie ce soir à la purée de pommes de terres de Robuchon et que les moments importants de la préparation approchent...