AMG cite Guy Dupré qui cite Maurice Barrès, que je (AMG) n'ai jamais lu.
"N'est-ce pas dans Un homme libre, deuxième de la trilogie du « Culte du Moi », qu'apparaît et commence à se profiler, à jeter ses racines et son ombre, le double thème qui deviendra obsessionnel : dépendance de la terre et des morts ; sollicitation des « pères profonds » et discipline lorraine ? Livre inégalé dans la littérature française, où le jeune écrivain - il le composa à vingt-quatre ans - applique à ses propres émotions la dialectique morale mise au point et enseignée par ces techniciens virtuoses de la vie intérieure : François de Sales et Ignace de Loyola.(…) Dès 1885, au plus fort de sa période d'égotisme et de scepticisme (…), n'écrivait-il pas : « Notre tâche sociale, à nous, jeunes hommes, c'est de reprendre la terre enlevée, de reconstituer l'idéal français qui est fait tout autant du génie protestant de Strasbourg que de la faculté brillante de Metz. Nos pères faillirent un jour : c'est une tâche d'honneur qu'ils nous laissent. »"
Et vue la faillite de nos pères, il faut mesurer la tâche - d'honneur ? de survie ? - qu'ils nous laissent.
Et vue la faillite de nos pères, il faut mesurer la tâche - d'honneur ? de survie ? - qu'ils nous laissent.
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