"Je nourris une reconnaissance éternelle envers toutes celles...
...qui m'ont gratifié ne serait-ce que d'un sourire." - Michel Marmin. Pour autant néanmoins que je me solidarise avec une telle idée, la citation du jour est une autre phrase du même, que je remercie de résumer aussi bien ce qui fut une des raisons de mon rapport au cinéma dans mes années de passion cinéphile. Je pourrais d'ailleurs mettre des italiques à passion pour suggérer une interprétation certes pas christique, mais tout de même religieuse, comme M. Marmin y invite de son côté par le vocabulaire qu'il emploie :
"C'est... la propriété la plus miraculeuse du cinéma que de révéler spontanément cette intelligence féminine si complexe et si complète, ce qu'aucun autre mode d'expression n'avait pu réaliser avant son avènement, qui fait à mes yeux de chaque apparition féminine à l'écran une épiphanie. Certes, toutes les épiphanies cinématographiques ne rayonnent pas des mêmes feux, mais aucune ne m'est indifférente."
Le cinéma est le voile de Véronique posé sur la souffrance humaine, comme disait Bazin, il serait notamment le voile de Véronique posé sur la beauté féminine. De Bazin ici on passe vite à Truffaut et au dialogue qu'il fait jouer à C. Deneuve dans deux films, dialogue où elle est supposée tellement belle que la regarder est à la fois une joie et une souffrance. Passion, voile de Véronique, épiphanie de la beauté, joie et souffrance, nous y sommes. - Ou : j'y étais, tant ce genre de sensation est devenue bien rare pour moi devant un écran. Pas dans la vie, fort heureusement, j'y suis toujours fort sensible aux apparitions comme aux réapparitions, y compris de ma douce, mais devant un écran. On s'en console aisément, on le regrette un peu quand même.
"C'est... la propriété la plus miraculeuse du cinéma que de révéler spontanément cette intelligence féminine si complexe et si complète, ce qu'aucun autre mode d'expression n'avait pu réaliser avant son avènement, qui fait à mes yeux de chaque apparition féminine à l'écran une épiphanie. Certes, toutes les épiphanies cinématographiques ne rayonnent pas des mêmes feux, mais aucune ne m'est indifférente."
Le cinéma est le voile de Véronique posé sur la souffrance humaine, comme disait Bazin, il serait notamment le voile de Véronique posé sur la beauté féminine. De Bazin ici on passe vite à Truffaut et au dialogue qu'il fait jouer à C. Deneuve dans deux films, dialogue où elle est supposée tellement belle que la regarder est à la fois une joie et une souffrance. Passion, voile de Véronique, épiphanie de la beauté, joie et souffrance, nous y sommes. - Ou : j'y étais, tant ce genre de sensation est devenue bien rare pour moi devant un écran. Pas dans la vie, fort heureusement, j'y suis toujours fort sensible aux apparitions comme aux réapparitions, y compris de ma douce, mais devant un écran. On s'en console aisément, on le regrette un peu quand même.
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