"En ce qui me concerne, l'homosexualité a été une erreur."
Ce que j'aime bien dans la phrase un peu biscornue de Patrick Dupont, c'est qu'elle prend la théorie du genre au mot : si l'orientation sexuelle n'est plus tant une fatalité qu'un choix, ce que l'on nous serine maintenant après nous avoir répété le contraire il y a vingt ans (le problème étant dans la radicalité et le simplisme de ces « explications », personne ne détient la vérité sur l'homosexualité), il est logiquement possible de se tromper dans le choix en question. L'univers homo est rempli d'histoires de gars qui ont cru ou voulu croire qu'ils n'étaient pas pédés, et qui se sont rendu compte de leur « erreur ». Il ne devrait donc y avoir aucun problème logique à admettre une erreur dans le sens inverse. On devrait même applaudir, voilà un « progrès », une « avancée », une leçon de tolérance pour les homophobes, puisqu'une tarlouse de danseur étoile se révèle finalement capable de faire vibrer une sportive de haut niveau. On devrait. Mais Patrick Dupont s'en prend aujourd'hui plein la gueule, sous le prétexte qu'il ne veut plus en prendre plein le cul.
Peut-être est-il vrai qu'il n'y a pas de théorie du genre (au contraire de la culture française, soit dit en passant) : il n'y a qu'une vaste propagande pour l'homosexualité. Et tout le reste est littérature, comme écrivait un pédé célèbre, qui avait du mal à ne pas considérer son homosexualité comme une erreur...
Peut-être est-il vrai qu'il n'y a pas de théorie du genre (au contraire de la culture française, soit dit en passant) : il n'y a qu'une vaste propagande pour l'homosexualité. Et tout le reste est littérature, comme écrivait un pédé célèbre, qui avait du mal à ne pas considérer son homosexualité comme une erreur...
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