Même pas envie de dire du mal de l'Islam ou du Grand Remplacement ce matin.
D'Anne Hidalgo déjà plus... C'est la mobilité moderne, les Espagnols nous envoient une écoeurante humaniste tout juste bonne à se masturber avec la tour Eiffel, comme maire de Paris, nous leur renvoyons une racaille musulmane marseillaise qui vient leur dégommer des touristes dont ils prennent l'argent mais dont par ailleurs ils se plaignent. Et ainsi de suite.
Mais je m'étais promis de ne pas être polémique aujourd'hui. Je laisse donc la parole à Jean Madiran. Si l'importance mise sur la vie chrétienne dans ce qui suit vous chatouille, concentrez-vous sur l'état d'esprit global du texte.
"Saint Thomas d'Aquin l'avait déjà dit à sa manière quand il remarquait que la loi civile et l'organisation de la cité qu'elle détermine ont une influence morale décisive sur la plupart des citoyens. Mais à l'heure actuelle, la petite élite capable d'entraîner les autres en leur construisant un cadre de vie où la vertu soit relativement facilitée au lieu d'être mise pratiquement hors la loi, cette petite élite doit d'abord faire la preuve qu'elle existe. Tout le monde parle de changer le régime politique et social, mais chacun attend que ce soient les autres qui le changent effectivement, parce que chacun sent bien à quelle exigence pratique il se heurte : pour la mise en oeuvre du christianisme dans l'organisation temporelle, il faut des hommes qui aient commencé par le mettre en oeuvre en eux. Et ces hommes seront les Chevaliers du XXIe siècle.
Pour montrer que le christianisme intégral peut encore être vécu aujourd'hui par un homme moderne, il faut des hommes qui commencent par le vivre. La possibilité du mouvement se prouve en marchant ; la possibilité d'une vie chrétienne malgré l'effroyable désordre du monde présent se prouve par la réalité de certaines vies chrétiennes. On suivra non point les chefs qui proposeront le but, mais ceux qui auront déjà commencé à le réaliser en eux-mêmes. Et c'est peut-être pour ça que dans notre société croulante l'on ne suit durablement personne."
C'est écrit en 1949, et Madiran bien sûr parle de Chevaliers du XXe siècle, mais la société française a depuis pris une autre direction, "dont nous goûtons aujourd'hui les fruits amers" (Foucault, dans un autre contexte, je cite de mémoire. Je voyais il y a quelques semaines une évangéliste protestante noire haranguant le quai du métro de la Gare du Nord avec micro et ampli, s'il vous plaît, sur l'importance de Jésus-Christ, et ne pouvais me retenir de penser que c'était là la conséquence de Mai 68. Que ce ne fût pas l'intention de départ n'y change rien). - Comme disait Jean-Pierre Voyer, seul ce qui a un sens est réel. Si l'Europe n'a plus de sens, elle n'a plus de réalité. Argumenter sur la qualité de ce qui la détruit ou la remplace n'est pas futile en soi mais ne risque pas de suffire : il est même tout à fait logique qu'elle soit de plus en plus à la merci de racailles « islamisées » (malgré les guillemets, ce n'est pas loin d'être un pléonasme) et d'Africains opportunistes et prédateurs. Si ce n'est pas un compliment, c'est qu'elle n'en mérite pas. Quoi de plus pathétique qu'un esclave salarié, quoi de plus remplaçable qu'un touriste ?
Mais je m'étais promis de ne pas être polémique aujourd'hui. Je laisse donc la parole à Jean Madiran. Si l'importance mise sur la vie chrétienne dans ce qui suit vous chatouille, concentrez-vous sur l'état d'esprit global du texte.
"Saint Thomas d'Aquin l'avait déjà dit à sa manière quand il remarquait que la loi civile et l'organisation de la cité qu'elle détermine ont une influence morale décisive sur la plupart des citoyens. Mais à l'heure actuelle, la petite élite capable d'entraîner les autres en leur construisant un cadre de vie où la vertu soit relativement facilitée au lieu d'être mise pratiquement hors la loi, cette petite élite doit d'abord faire la preuve qu'elle existe. Tout le monde parle de changer le régime politique et social, mais chacun attend que ce soient les autres qui le changent effectivement, parce que chacun sent bien à quelle exigence pratique il se heurte : pour la mise en oeuvre du christianisme dans l'organisation temporelle, il faut des hommes qui aient commencé par le mettre en oeuvre en eux. Et ces hommes seront les Chevaliers du XXIe siècle.
Pour montrer que le christianisme intégral peut encore être vécu aujourd'hui par un homme moderne, il faut des hommes qui commencent par le vivre. La possibilité du mouvement se prouve en marchant ; la possibilité d'une vie chrétienne malgré l'effroyable désordre du monde présent se prouve par la réalité de certaines vies chrétiennes. On suivra non point les chefs qui proposeront le but, mais ceux qui auront déjà commencé à le réaliser en eux-mêmes. Et c'est peut-être pour ça que dans notre société croulante l'on ne suit durablement personne."
C'est écrit en 1949, et Madiran bien sûr parle de Chevaliers du XXe siècle, mais la société française a depuis pris une autre direction, "dont nous goûtons aujourd'hui les fruits amers" (Foucault, dans un autre contexte, je cite de mémoire. Je voyais il y a quelques semaines une évangéliste protestante noire haranguant le quai du métro de la Gare du Nord avec micro et ampli, s'il vous plaît, sur l'importance de Jésus-Christ, et ne pouvais me retenir de penser que c'était là la conséquence de Mai 68. Que ce ne fût pas l'intention de départ n'y change rien). - Comme disait Jean-Pierre Voyer, seul ce qui a un sens est réel. Si l'Europe n'a plus de sens, elle n'a plus de réalité. Argumenter sur la qualité de ce qui la détruit ou la remplace n'est pas futile en soi mais ne risque pas de suffire : il est même tout à fait logique qu'elle soit de plus en plus à la merci de racailles « islamisées » (malgré les guillemets, ce n'est pas loin d'être un pléonasme) et d'Africains opportunistes et prédateurs. Si ce n'est pas un compliment, c'est qu'elle n'en mérite pas. Quoi de plus pathétique qu'un esclave salarié, quoi de plus remplaçable qu'un touriste ?
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