jeudi 28 avril 2005

Bagatelles pour un abattage.

Ceux qui lisent à la fois le "bloc-notes" de J-P Voyer (cf. liens) et le courrier des lecteurs de Télérama, c'est-à-dire sans doute pas grand-monde, ne pourront manquer de noter avec moi (petite annonce : quelqu'un lit-il Télérama, Voyer, et ce blog ?) qu'un certain Philippe Martin écrit p. 5 du dernier Télérama, au sujet de la constitution européenne, exactement la même chose que ce qui est paru cette nuit sur le blog de J-P Voyer - les deux reprenant des arguments de E. Chouard, J-P Voyer donnant le lien, pas P. Martin.

Ce n'est pas tous les jours que je trouve les mêmes idées, les mêmes mots, ici et là. Voyer a-t-il écrit sous pseudo à Télérama ? Quoiqu'amusante à plusieurs titres, l'hypothèse peut sembler fragile. E. Chouard, alors ? Pas très crédible. Sans doute quelqu'un, Martin ou pas Martin, qui a trouvé les arguments d'E. Chouard sur internet et les a recopiés sans se gêner - et il a eu raison.

Mais le plus drôle (si tout ceci amuse quelqu'un d'autre que moi), c'est l'aveu de l'éditorialiste M. Jézégabel, qui après avoir clairement pris parti pour le oui il y a peu, dit tout aussi clairement ce mercredi que le texte du traité est "illisible". Non seulement ce monsieur va voter, mais il veut faire voter les autres, pour un texte qu'il dit lui-même ne pas comprendre ! Je ne vais pas donner de consigne à mon tour, mais c'est bien le moment d'évoquer la sagesse populaire : "dans le doute..." Enfin, cela donne un bon aperçu de l'idée que M. Jézégabel se fait de lui-même comme de ses lecteurs : des veaux.

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