Appel de fonds pour les enfants du Cachemire.
Comme le disait Marcel Mauss dans sa belle étude sur les villages esquimaux (in Sociologie et anthropologie), dans les sciences humaines, non expérimentales, non dures, une seule expérience bien menée suffit à prouver l'existence d'une loi.
Je ne peux que constater que la dernière fois que j'avais quitté la France, un tsunami avait décidé de s'attaquer aux populations d'extrême-orient. Et voilà que je ne peux m'absenter quelques semaines sans que la terre tremble et liquide d'autres Asiatiques. Certes, la concurrence de ces gens-là sur le marché du travail est terrible. Mais puisqu'il semble que mes compatriotes ont tout de même à cœur de s'émouvoir de leur misère, ou en tout cas de celle de leurs marmots, je leur suggère, plutôt que d'envoyer leurs dons à des gouvernants qui très certainement n'auront rien de plus pressé que de se les mettre dans la poche,
de me faire parvenir leurs promesses de dons pour m'empêcher de partir en vacances. Que l'on ne s'y trompe pas : je n'aime pas beaucoup les vacances. Mais enfin, de temps en temps, changer d'air... Si cela peut sauver la vie de quelques enfants d'Asie - puisqu'apparemment il n'est rien de plus important - je suis prêt, sous certaines conditions financières - ce n'est certes pas moi qui a décidé que tout devait se monnayer en ce bas monde -, je suis prêt, disais-je, à faire le sacrifice de mes changements d'air.
Je vous encourage donc à me laisser des commentaires assez spontanés et sincères pour que je vous fasse connaître mon e-mail et mes coordonnées bancaires.
Sur ce, et tout en faisant remarquer au surplus qu'il a suffi que je revienne dans l'hexagone pour que la France se qualifie pour la Coupe du monde en Allemagne (ainsi que le faisait remarquer un animateur radio dans le taxi sur le chemin du retour, avant le match : "rarement les Français ont autant eu envie de se rendre en Allemagne"), je vous laisse réfléchir à quel prix vous évaluez la vie d'un enfant d'Asie.
Je ne peux que constater que la dernière fois que j'avais quitté la France, un tsunami avait décidé de s'attaquer aux populations d'extrême-orient. Et voilà que je ne peux m'absenter quelques semaines sans que la terre tremble et liquide d'autres Asiatiques. Certes, la concurrence de ces gens-là sur le marché du travail est terrible. Mais puisqu'il semble que mes compatriotes ont tout de même à cœur de s'émouvoir de leur misère, ou en tout cas de celle de leurs marmots, je leur suggère, plutôt que d'envoyer leurs dons à des gouvernants qui très certainement n'auront rien de plus pressé que de se les mettre dans la poche,
de me faire parvenir leurs promesses de dons pour m'empêcher de partir en vacances. Que l'on ne s'y trompe pas : je n'aime pas beaucoup les vacances. Mais enfin, de temps en temps, changer d'air... Si cela peut sauver la vie de quelques enfants d'Asie - puisqu'apparemment il n'est rien de plus important - je suis prêt, sous certaines conditions financières - ce n'est certes pas moi qui a décidé que tout devait se monnayer en ce bas monde -, je suis prêt, disais-je, à faire le sacrifice de mes changements d'air.
Je vous encourage donc à me laisser des commentaires assez spontanés et sincères pour que je vous fasse connaître mon e-mail et mes coordonnées bancaires.
Sur ce, et tout en faisant remarquer au surplus qu'il a suffi que je revienne dans l'hexagone pour que la France se qualifie pour la Coupe du monde en Allemagne (ainsi que le faisait remarquer un animateur radio dans le taxi sur le chemin du retour, avant le match : "rarement les Français ont autant eu envie de se rendre en Allemagne"), je vous laisse réfléchir à quel prix vous évaluez la vie d'un enfant d'Asie.
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