Je n'ai pas d'avis, mais je n'en pense pas moins.
Je ne connais pas Heidegger beaucoup plus Freud, mais je me permets de recommander cet article, un peu long et laborieux, mais plein de faits intéressants, sur le procès de collusion avec le nazisme qui lui est intenté pour la n-ème fois.
Je le conseille non pas tant vis-à-vis de Heidegger lui-même, dont les livres se défendent sans doute très bien tout seuls et qui a par ailleurs fini de nourrir les vers depuis bien longtemps, mais parce qu'avec la parution du livre d'Eric Faye, Heidegger : L'introduction du nazisme dans la philosophie et les compte-rendus élogieux dont il a été l'objet y compris dans le Monde diplomatique, on pouvait vraiment croire la question réglée et l'amant de la grognasse Arendt nazillon, si ce n'est jusqu'au bout du gland, du moins des ongles. Il semblerait que ce soit beaucoup plus compliqué que cela. L'auteur de cet article, M. Lebugeur, donne de plus de nombreuses informations sur le contexte de l'époque, les collègues de Heidegger, les critiques et compliments à son égard de Günther "Cocu" Anders ou de Erich Voegelin, les volte-face d'un Adorno...
En résumé, que l'on accepte ou non ses conclusions, on peut voir dans les propos de l'auteur, par-delà sa polémique avec E. Faye, un appel de bonne tenue à la mesure et à la précision.
Je le conseille non pas tant vis-à-vis de Heidegger lui-même, dont les livres se défendent sans doute très bien tout seuls et qui a par ailleurs fini de nourrir les vers depuis bien longtemps, mais parce qu'avec la parution du livre d'Eric Faye, Heidegger : L'introduction du nazisme dans la philosophie et les compte-rendus élogieux dont il a été l'objet y compris dans le Monde diplomatique, on pouvait vraiment croire la question réglée et l'amant de la grognasse Arendt nazillon, si ce n'est jusqu'au bout du gland, du moins des ongles. Il semblerait que ce soit beaucoup plus compliqué que cela. L'auteur de cet article, M. Lebugeur, donne de plus de nombreuses informations sur le contexte de l'époque, les collègues de Heidegger, les critiques et compliments à son égard de Günther "Cocu" Anders ou de Erich Voegelin, les volte-face d'un Adorno...
En résumé, que l'on accepte ou non ses conclusions, on peut voir dans les propos de l'auteur, par-delà sa polémique avec E. Faye, un appel de bonne tenue à la mesure et à la précision.
Libellés : Adorno, Anders, Arendt, Faye, Heidegger, Lebugeur, Voegelin
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