"De ce point de vue-là, la France tient son rang et son rôle : révélatrice de la catastrophe qui la frappe et nous frappe tous."
Philippe Grasset, sur son émérite site Dedefensa. Il continue ainsi un texte centré sur l'idée que la France, en tant que possiblement « lepéniste » se remet à intéresser, à titres divers, les observateurs étrangers, lesquels la tenaient depuis des années, hélas à raison, pour quantité négligeable, quand elle suivait l'ordre (!??!) mondial :
"Le paradoxe de cette situation est assez plaisant, puisqu’il est, selon les hypothèses les plus dramatiques qui font l’événement sensationnel a priori, que le Système se bat contre une possibilité qu’il juge de “repli de la France sur elle-même” (Le Pen), et qu’à cause notamment de cette bataille comme outil de la dynamique à l’œuvre, la présidentielle française s’inscrit effectivement comme un événement qui replace la France dans la dynamique la plus grondante, la plus active des relations internationales dans ce temps de crise. C’est l’hypothèse du “repli sur soi”, et surtout si cette hypothèse est rencontrée, qui fait que la France prend (reprend) une place très importante dans les affaires du monde ; ainsi va l’hypothèse à son terme sous la forme de ce paradoxe signalé plus haut, extrêmement remarquable, – la possibilité du “repli sur soi” comme manière de sortir de l’enfermement dans sa mécanique de masturbation intellectuelle interne franco-française, pour épouser ou revenir dans la situation du monde et dans son époque qui est celle, non pas du triomphe du Système mais de la Grande Crise d’effondrement du Système..."
Ce que l'on peut formuler plus succinctement : c'est en refusant les influences étrangères et mondialistes, donc en cherchant à se rapprocher de son histoire, qui n'est par définition celle d'aucun autre pays, que la France retrouverait une personnalité et un rôle. - Bon, on n'en est pas là, et une élection, qui par ailleurs donnera ce qu'elle donnera, ne vous change pas des décennies de relâchement et d'invasion démographique en un tournemain. Mais bon, en lisant ces amusants paradoxes, je repensais à cette phrase de Jean Madiran dans son Brasillach, phrase que je n'ai jamais citée faute du contexte idoine :
"Ce qui est offert à notre pays, c'est toujours le plus difficile. Ce qui est demandé à la fille aînée, c'est d'être en avant et la première, c'est de devancer les temps."
Le « contexte idoine » devant permettre de mettre en relief la grandeur un peu naïve de cette phrase, écrite dans les années 50, et qu'il est difficile de ne pas lire avec une ironie amère, avec l'idée masochiste d'en inverser le sens, avec l'idée guénonienne que la France est en avance surtout sur le chemin de la décadence. La citation de P. Grasset est tombée à point pour illustrer ces ambivalences. - Les chutes qui me viennent à l'esprit étant plutôt sinistres, je finirai ainsi : donc, tant qu'il y a de l'ambivalence, il y a de l'espoir.
"Le paradoxe de cette situation est assez plaisant, puisqu’il est, selon les hypothèses les plus dramatiques qui font l’événement sensationnel a priori, que le Système se bat contre une possibilité qu’il juge de “repli de la France sur elle-même” (Le Pen), et qu’à cause notamment de cette bataille comme outil de la dynamique à l’œuvre, la présidentielle française s’inscrit effectivement comme un événement qui replace la France dans la dynamique la plus grondante, la plus active des relations internationales dans ce temps de crise. C’est l’hypothèse du “repli sur soi”, et surtout si cette hypothèse est rencontrée, qui fait que la France prend (reprend) une place très importante dans les affaires du monde ; ainsi va l’hypothèse à son terme sous la forme de ce paradoxe signalé plus haut, extrêmement remarquable, – la possibilité du “repli sur soi” comme manière de sortir de l’enfermement dans sa mécanique de masturbation intellectuelle interne franco-française, pour épouser ou revenir dans la situation du monde et dans son époque qui est celle, non pas du triomphe du Système mais de la Grande Crise d’effondrement du Système..."
Ce que l'on peut formuler plus succinctement : c'est en refusant les influences étrangères et mondialistes, donc en cherchant à se rapprocher de son histoire, qui n'est par définition celle d'aucun autre pays, que la France retrouverait une personnalité et un rôle. - Bon, on n'en est pas là, et une élection, qui par ailleurs donnera ce qu'elle donnera, ne vous change pas des décennies de relâchement et d'invasion démographique en un tournemain. Mais bon, en lisant ces amusants paradoxes, je repensais à cette phrase de Jean Madiran dans son Brasillach, phrase que je n'ai jamais citée faute du contexte idoine :
"Ce qui est offert à notre pays, c'est toujours le plus difficile. Ce qui est demandé à la fille aînée, c'est d'être en avant et la première, c'est de devancer les temps."
Le « contexte idoine » devant permettre de mettre en relief la grandeur un peu naïve de cette phrase, écrite dans les années 50, et qu'il est difficile de ne pas lire avec une ironie amère, avec l'idée masochiste d'en inverser le sens, avec l'idée guénonienne que la France est en avance surtout sur le chemin de la décadence. La citation de P. Grasset est tombée à point pour illustrer ces ambivalences. - Les chutes qui me viennent à l'esprit étant plutôt sinistres, je finirai ainsi : donc, tant qu'il y a de l'ambivalence, il y a de l'espoir.
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