(Je vous épargne les images. Vous comprendrez.)
Ce qui suit s’insère dans mon fil conducteur actuel. Ce n’est, pour aujourd’hui, qu’un rapprochement amusant (ou très attristant), la suite à venir…
"La ciccia, en italien, c’est la graisse, les ciccioli, ce sont ces petits bouts de lard grillés qu’on mange à Bologne, un cicciolino, c’est le diminutif affectueux qu’on adresse à un enfant un peu rond, genre « ma petite boule ». La Cicciolina, c’est le surnom donné à une jeune fille rose et fondante, mais qui désignerait peut-être plus précisément une partie de son anatomie qu’elle exposait sans gêne et qu’en latin, vu son apparence, on appelait souvent « le petit cochon ». La Cicciolina fit la fortune de l’homme avec qui elle s’affichait alors, dans les années quatre-vingts, un certain Jeff Koons, dadaïste attardé qui se plaisait à façonner de petits cochons en porcelaine. La Cicciolina fut élue député au Parlement de Rome puis, devenue mère, coule aujourd’hui, retirée du monde, des jours de mamma comblée. Jeff Koons est entretemps devenu l’un des artistes les plus chers du monde."
J’ignorais ! Un des représentants les plus fameux et les plus symboliques de l’escroquerie de « l’art contemporain » a utilisé comme marchepied, si j’ose dire, une actrice porno (Jean Clair est un rien pudique dans sa description), qui plus est vulgaire. Ce n’est pas - je rêvassais il y a un peu à un texte sur le sujet - que je sois « anti-porno primaire », pour reprendre une vieille phraséologie, mais ce fait n’en est pas moins significatif. - On en reparle demain ?
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