Aux origines de l'islamo-gauchisme...
Suite immédiate du précédent - mon titre sollicite un peu ce texte, mais c'est pour donner des pistes :
"Rien de grand dans l’histoire ne s’est accompli sans lui [le pessimisme], et le Christianisme doit sans doute la vigueur de son énergie conquérante à la doctrine du péché originel, comme il doit sa décadence aux compromissions avec les idéologies optimistes qui ont contaminé son histoire depuis l’avènement du rationalisme. L’optimisme est au contraire la nourriture fade qui convient aux âmes faibles, avides d’espoirs décevants, et qui, tissant par impuissance et par compensation les rêves où ils se réfugient, protestent contre le réel et et fomentent sans cesse contre lui les insurrections désespérées de l’utopie et de la haine. Par là aussi, le pessimisme pratique, principe de l’ethos, s’oppose au pessimisme théorique qui, abandonnant l’homme à la Fatalité [Inch Allah ?…], rejoint son adversaire dans la cruauté et dans l’anarchie."
A la vérité, le « pessimisme théorique » est une évocation du protestantisme - il ne me semble d’ailleurs pas que l’Islam soit une religion singulièrement pessimiste (elle est conquérante en revanche, et de ce point de vue n’entre pas dans le schéma de Marcel de Corte). Mais pour ce qui est de « la cruauté et l’anarchie », là…
Je me permets par ailleurs de signaler que j'avais cité il y a deux ans un beau texte de Bonnard sur l'optimisme : http://cafeducommerce.blogspot.fr/2016/01/au-bonnard-du-jour-iv-dieu-et-mon.html
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