Je serais Galouzeau...
...de Villepin, je me méfierais : les mouvements sociaux et révolutionnaires importants de l'histoire de France, principalement 1789 et 1848, ont reposé sur la même alliance des classes populaires et des classes moyennes qui a manqué à la Commune et que l'on vient de retrouver d'une certaine manière lors du référendum sur le Traité constitutionnel.
Ceci n'est pas une prophétie, encore moins un souhait ou une crainte. Mais l'on peut se demander si "assouplir le code du travail", c'est-à-dire rapprocher encore dans les difficultés ces catégories de population, est bien le meilleur moyen pour apaiser les tensions actuelles.
Citons Tocqueville ! La "crainte des révolutions", c'est-à-dire la crainte d'en provoquer, est selon lui (je retrouve la phrase exacte dès que possible, promis) le meilleur rempart au despotisme et à l'incompétence des gouvernants. Et cela fait maintenant fort longtemps que cette crainte a disparu chez ceux-ci, il n'est pas sorcier de s'en apercevoir. Alors, bientôt la lanterne ?
PS : bon article de J-M Rouillan (ex-Action directe) dans le Monde diplomatique de juin sur les prisons en France et leur évolution récente.
"Douce France,
cher pays de mon enfance,
bercé de tendre insouciance..."
Ceci n'est pas une prophétie, encore moins un souhait ou une crainte. Mais l'on peut se demander si "assouplir le code du travail", c'est-à-dire rapprocher encore dans les difficultés ces catégories de population, est bien le meilleur moyen pour apaiser les tensions actuelles.
Citons Tocqueville ! La "crainte des révolutions", c'est-à-dire la crainte d'en provoquer, est selon lui (je retrouve la phrase exacte dès que possible, promis) le meilleur rempart au despotisme et à l'incompétence des gouvernants. Et cela fait maintenant fort longtemps que cette crainte a disparu chez ceux-ci, il n'est pas sorcier de s'en apercevoir. Alors, bientôt la lanterne ?
PS : bon article de J-M Rouillan (ex-Action directe) dans le Monde diplomatique de juin sur les prisons en France et leur évolution récente.
"Douce France,
cher pays de mon enfance,
bercé de tendre insouciance..."
Libellés : Tocqueville, Villepin
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