jeudi 24 août 2006

Il n'y a pas de hasard.

(Précision le lendemain.)


Pages 83-84 de La violence et le sacré, René Girard, lorsqu'il évoque ce qu'il nomme la "crise sacrificielle" dans les sociétés primitives ou antiques - la désagrégation de la société, la défiance réciproque, la guerre de tous contre tous, la diffusion généralisée de la violence... -, prend comme illustration moderne de cet état proto-apocalyptique les guerres préventives.

CQFD ? En tout cas, la réalité actuelle confirme ce qu'écrivait Girard en 1972, et cela confirmerait en retour, si ce n'est précisément nos analyses (déjà publiées ou encore en projet...), du moins nos intuitions quant aux persistances religieuses dans le monde d'aujourd'hui - et pas seulement dans le cerveau de G. W. Bush.




(Le lendemain.)
J'ai employé hier l'expression volontairement vague de "persistances religieuses", faut-il ajouter que l'on ne se situe pas ici dans les lignées de gens comme Benny Lévy d'une part, Régis Debray de l'autre ? - Sur ce sujet comme sur d'autres, on passe bien vite du passionnant aux clichés genre Nouvel observateur. Ach, nous détaillerons tout ceci un autre jour. D'ici là, que l'Eternel foudroie tous les faux culs ! - Voilà un holocauste dont le fumet serait bien agréable (Nombres, 28.6), on s'en pourlèche d'avance les babines.

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