Qu'on respire !
Nous sommes trop nombreux. Les problèmes de l'espèce humaine deviennent inextricables faute d'espace pour les résoudre. Car tout plutôt que la solution de l'entassement universel - charniers de vivants amoncelés les uns sur les autres, placés sous perfusion ADSL et maternante. Survie sans autre but qu'elle-même.
Fort heureusement, la Nature, par le biais de Tsunamis, volcans sous-marins, sidas et grippes aviaires ; Dieu, par le biais de guerres de religions, s'ingénient, laborieusement peut-être, à faire un peu de place.
En Europe, les vieux sont de plus en plus nombreux. Poutine les laisse crever, continuons de notre côté à les immoler lors des canicules, d'autres fournées doivent venir. (Et disant cela je fais preuve d'abnégation, car il n'y a plus qu'avec les vieux que j'arrive à discuter. Les vieux vieux, je précise, pas ceux qui veulent rester jeunes. Ceux-là devraient y passer en premier, mais la vie est parfois mal foutue.)
Ce à quoi nous assistons, c'est une tentative de sauvetage de l'espèce humaine par le suicide d'une bonne partie de ses membres. Dans ce mouvement, finalement, les dirigeants du monde occidental, consciemment ou non, sont à l'avant-garde, qui font tout pour que des catastrophes, écologiques, économiques, militaires, se produisent - mais les inconnues sont nombreuses :
- quelle proportion d'êtres humains s'en tirera, quelle proportion succombera ?
- dans quel état sera la planète une fois cette vigoureuse saignée accomplie ?
- dans quel état spirituel seront les survivants lorsqu'il s'agira de rebâtir une nouvelle vie, de nouvelles relations ?
C'est sur le dernier point que l'on peut raisonnablement être le plus optimiste.
Ce sont là bien sûr jeux dangereux - et paradoxaux : il y a certes l'excitation du résultat global, mais pas celle du jeu lui-même, que tous nous subissons sans en pouvoir mais. A moins que d'appartenir au Hezbollah - à Tsahal, qui sait ? - aux mouvements altermondialistes ? là on peut être plus sceptique.
Finalement, le véritable bienfaiteur de l'humanité serait l'inventeur d'une sorte de bombe nucléaire écologique, qui détruirait hommes et habitations, mais ne créerait pas d'hiver atomique - on pourrait reconstruire tout de suite. Le Tsunami, sauveur de l'espèce ! Puisque l'on veut être materné, un bon retour au liquide amniotique, et on n'en parle plus.
O Freunde, nicht diese Töne !
Fort heureusement, la Nature, par le biais de Tsunamis, volcans sous-marins, sidas et grippes aviaires ; Dieu, par le biais de guerres de religions, s'ingénient, laborieusement peut-être, à faire un peu de place.
En Europe, les vieux sont de plus en plus nombreux. Poutine les laisse crever, continuons de notre côté à les immoler lors des canicules, d'autres fournées doivent venir. (Et disant cela je fais preuve d'abnégation, car il n'y a plus qu'avec les vieux que j'arrive à discuter. Les vieux vieux, je précise, pas ceux qui veulent rester jeunes. Ceux-là devraient y passer en premier, mais la vie est parfois mal foutue.)
Ce à quoi nous assistons, c'est une tentative de sauvetage de l'espèce humaine par le suicide d'une bonne partie de ses membres. Dans ce mouvement, finalement, les dirigeants du monde occidental, consciemment ou non, sont à l'avant-garde, qui font tout pour que des catastrophes, écologiques, économiques, militaires, se produisent - mais les inconnues sont nombreuses :
- quelle proportion d'êtres humains s'en tirera, quelle proportion succombera ?
- dans quel état sera la planète une fois cette vigoureuse saignée accomplie ?
- dans quel état spirituel seront les survivants lorsqu'il s'agira de rebâtir une nouvelle vie, de nouvelles relations ?
C'est sur le dernier point que l'on peut raisonnablement être le plus optimiste.
Ce sont là bien sûr jeux dangereux - et paradoxaux : il y a certes l'excitation du résultat global, mais pas celle du jeu lui-même, que tous nous subissons sans en pouvoir mais. A moins que d'appartenir au Hezbollah - à Tsahal, qui sait ? - aux mouvements altermondialistes ? là on peut être plus sceptique.
Finalement, le véritable bienfaiteur de l'humanité serait l'inventeur d'une sorte de bombe nucléaire écologique, qui détruirait hommes et habitations, mais ne créerait pas d'hiver atomique - on pourrait reconstruire tout de suite. Le Tsunami, sauveur de l'espèce ! Puisque l'on veut être materné, un bon retour au liquide amniotique, et on n'en parle plus.
O Freunde, nicht diese Töne !
Libellés : Apocalypse, Beethoven, Hezbollah
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