Une métaphore de la modernité.
Ou peut-être aussi bien l'énoncé de ce que peut être une totalité à l'âge moderne. Il est possible que j'extrapole - les romanciers sont faits pour ça -, mais ces lignes, issues de la séquence finale de Ferdydurke (p. 399), m'ont frappé :
"Et tout cela était de contours imprécis et si brouillé, passif et pudibond, si enfoncé dans l'attente, à demi vivant, mal défini, que rien n'était vraiment délimité ni autonome, chaque chose était liée aux autres dans une seule masse boueuse, pâle et éteinte, passive. De minces ruisselets murmuraient, mouillaient, s'infiltraient, produisaient çà et là des vapeurs, des bulles, des remous, des glouglous. Et ce monde rapetissait comme il s'était rétréci, recroquevillé, et en se recroquevillant il se resserrait et se frottait, il s'accrochait au cou comme un collier étranglant avec délicatesse..."
"Et tout cela était de contours imprécis et si brouillé, passif et pudibond, si enfoncé dans l'attente, à demi vivant, mal défini, que rien n'était vraiment délimité ni autonome, chaque chose était liée aux autres dans une seule masse boueuse, pâle et éteinte, passive. De minces ruisselets murmuraient, mouillaient, s'infiltraient, produisaient çà et là des vapeurs, des bulles, des remous, des glouglous. Et ce monde rapetissait comme il s'était rétréci, recroquevillé, et en se recroquevillant il se resserrait et se frottait, il s'accrochait au cou comme un collier étranglant avec délicatesse..."
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