Messe pour Thierry Lévy.
"Quand un homme ressent les désirs de l'amour, c'est bien cet homme qui désire ; mais en un autre sens, c'est sa faculté de désirer. En quel sens ? Est-ce l'homme qui commence à désirer, et la faculté de désirer suit-elle ? Mais comment l'homme peut-il désirer, si sa faculté de désirer n'est pas en mouvement ? C'est donc elle qui commence ; mais comment commencera-t-elle, si le corps n'a point reçu, au préalable, telle ou telle disposition ?"
Plotin. - Mon cher Abel Bonnard écrit des choses comparables : nos désirs sont en nous, mais sont-ils de nous ? Je vous retrouverai ça à l'occasion. On pourrait en conclure : le désir est peut-être innocent, mais sa satisfaction relève du libre arbitre, elle n'est plus innocente. La promotion réfléchie et hautaine des désirs des autres, sans discrimination, comme le faisait Me T. Lévy, ne nous semble pas quant à elle relever, le moins du monde, de l'innocence.
Plotin. - Mon cher Abel Bonnard écrit des choses comparables : nos désirs sont en nous, mais sont-ils de nous ? Je vous retrouverai ça à l'occasion. On pourrait en conclure : le désir est peut-être innocent, mais sa satisfaction relève du libre arbitre, elle n'est plus innocente. La promotion réfléchie et hautaine des désirs des autres, sans discrimination, comme le faisait Me T. Lévy, ne nous semble pas quant à elle relever, le moins du monde, de l'innocence.
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