"Les étrangers le savent bien, eux, que tout ce qui a été fait de grand en France depuis deux siècles a été fait contre la Révolution française !"
Un guide au château de Versailles, il y a longtemps. J'y repensais en découvrant ce matin cette tirade de l'auteur du Petit prince, plus best-seller international tu meurs :
"J'ai eu raison, je crois, dans tout ce que j'ai pensé depuis deux ans sur les affaires de mon pays. Je n'aime pas plus aujourd'hui le général De Gaulle. C'est ça, la menace de dictature. C'est ça, le national-socialisme. Je n'aime pas la dictature, la haine politique, le credo du parti unique. Quand le national-socialisme meurt ailleurs, ce n'est vraiment pas raisonnable de le réinventer pour la France. Je suis très impressionné par cette bande de fous. Leur appétit de massacre entre Français, leurs souhaits en ce qui concerne la politique d'après-guerre (bloc européen) conduira une France aussi affaiblie que l'Espagne à ne plus être qu'un satellite de la Russie ou de l'Allemagne. Ce n'est pas dans cette direction que loge pour moi la vérité."
Inutile je pense d'insister sur l'actualité de ces phrases. Plus généralement, et même si je les ai trouvées sur un site de droite anti-gaullien, il ne faut pas analyser l'antipathie du militaire Saint-Exupéry pour le militaire de Gaulle (qui connaissait son Barrès et son Maurras) en termes de gauche ou de droite, de « plus à droite » ou de « moins à gauche » : parce qu'on s'y emmêlerait les pinceaux et parce que ce n'est justement pas la question première. Celle-ci est plus je crois de l'ordre du ressenti, du ressenti de ce que la démocratie fait des Français - "des veaux", on connaît la formule du Général, mais des veaux que l'on dresse en permanence les uns contre les autres, ajoute Saint-Ex, et on n'en voit pas le bout.
On le voit d'autant moins que la logique motrice intrinsèque des « droits » n'a pas de limite en elle-même : il n'y a pas de raison que ça s'arrête : on peut toujours trouver de nouveaux « droits » et faire chier tout le monde avec. En Marche ! En Marche !
"J'ai eu raison, je crois, dans tout ce que j'ai pensé depuis deux ans sur les affaires de mon pays. Je n'aime pas plus aujourd'hui le général De Gaulle. C'est ça, la menace de dictature. C'est ça, le national-socialisme. Je n'aime pas la dictature, la haine politique, le credo du parti unique. Quand le national-socialisme meurt ailleurs, ce n'est vraiment pas raisonnable de le réinventer pour la France. Je suis très impressionné par cette bande de fous. Leur appétit de massacre entre Français, leurs souhaits en ce qui concerne la politique d'après-guerre (bloc européen) conduira une France aussi affaiblie que l'Espagne à ne plus être qu'un satellite de la Russie ou de l'Allemagne. Ce n'est pas dans cette direction que loge pour moi la vérité."
Inutile je pense d'insister sur l'actualité de ces phrases. Plus généralement, et même si je les ai trouvées sur un site de droite anti-gaullien, il ne faut pas analyser l'antipathie du militaire Saint-Exupéry pour le militaire de Gaulle (qui connaissait son Barrès et son Maurras) en termes de gauche ou de droite, de « plus à droite » ou de « moins à gauche » : parce qu'on s'y emmêlerait les pinceaux et parce que ce n'est justement pas la question première. Celle-ci est plus je crois de l'ordre du ressenti, du ressenti de ce que la démocratie fait des Français - "des veaux", on connaît la formule du Général, mais des veaux que l'on dresse en permanence les uns contre les autres, ajoute Saint-Ex, et on n'en voit pas le bout.
On le voit d'autant moins que la logique motrice intrinsèque des « droits » n'a pas de limite en elle-même : il n'y a pas de raison que ça s'arrête : on peut toujours trouver de nouveaux « droits » et faire chier tout le monde avec. En Marche ! En Marche !
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