lundi 28 mai 2018

"Ainoa seksitapa, jossa on raskauden mahdollisuus."

Si vous n’avez pas compris, je vous rassure, moi non plus, mais cette phrase figure dans ce qui semble être (j’emprunte l’image à Christian Bouchet qui lui-même semble la tenir d’un site espagnol, je n’en sais pas plus) un manuel finlandais d’éducation sexuelle, un manuel scolaire probablement si l’on en juge par le graphisme, la mise en page, la qualité des dessins, etc. : 




Le message lui-même - laissez les femmes girondes (lesquelles gardent leurs bas ou leurs chaussettes pendant l'acte comme toute actrice porno qui se respecte, si j'ose dire) aux nègres bien membrés, enculez-vous pendant ce temps - n’a rien hélas de bien surprenant, même si, franchement, sur le cas de la Finlande, on aura du mal à sortir un discours post-colonisation-décolonisation… C’est justement le fait que ce ne soit même plus surprenant qui fait mal au coeur. - Je n’emploie que rarement, n’ayant pas de théorie ni même d’idée préconçue sur le sujet, le terme ou le concept de complotisme. Pour reprendre la phrase de Laplace que je cite en revanche souvent, c’est une hypothèse dont je n’ai pas, ou très rarement besoin. Dans le cas présent, en réfléchissant à qui pouvait être le responsable de ces images, je me disais que tout ce qu’elles prouvaient, c’était que quelque chose se passe, qu’un processus est en cours. Un franc-maçon actif et infiltré ou un-e brave-e type-e pensant que ce message peut contribuer à la paix dans le monde (je sais bien qu’il y a de nombreuses personnes en jeu ici, mais cela ne change justement pas le raisonnement), ce n’est même plus le propos : les forces vont dans le même sens, le mouvement est lancé (ce qui ne veut pas dire qu'il soit une fatalité). La sexualité hétérosexuelle (normale donc, désolé, cela reste vrai encore aujourd’hui, promenez-vous dans la rue), c’est mieux quand c’est multiracial. Il faut du métissage à un moment ou à un autre. Du métissage et pas de l’appropriation culturelle, bien évidemment, tout le monde voit la différence. Sauf peut-être la majorité des blancs européens, qui n’ont rien demandé et qui, même s’ils ont la sagesse de ne pas prêter trop d’importance à ce qui n’est qu’imagerie, en auront peut-être un jour marre d’être toujours les dindons de la propagande. 



Après, restent au moins deux questions, l’une cocasse : pourquoi cette casquette sur la tête de l’amant noir ? Seul personnage dont d’ailleurs on ne voit pas le visage… d’où la seconde question, moins drôle : parce qu’il n’a d’humanité que par sa couleur de peau ? L’antiracisme se débat toujours dans les bras du racialisme.