samedi 19 janvier 2019

"More than any other force…" Femmes et évolution, 3e rasade de J. B.

Les femmes et les guenons, donc, comme promis hier, avec J. B. Peterson en maître d’oeuvre : 

"Chaos (…) is also the crushing force of social selection. Women are choosy matters (unlike female chimps, their closest animal counterparts). Most men do not meet female human standards. It is for this reason that women on dating sites rate 85 percent of men as below average in attractiveness. (…) It is Woman as Nature who looks at half of all men, and says « No ! » For the men, that’s direct encounter with Chaos, and it occurs with devastating force every time they are turned down for a date. Human female choosiness is also why we are very different from the common ancestor we shared with our chimpanzee cousins, while the latter are very much the same. Women’s proclivity to say no, more than any other force, has shaped our evolution into the creative, industrious, upright, large-brained (competitive, aggressive, domineering) creatures that we are."

Autrement dit et rapidement : la femelle humaine, la femme donc, discrimine, j’allais écrire comme une bête, mais non, justement : la femme prouve son humanité en discriminant très sévèrement les hommes qui se présentent à elle, contrairement à la guenon. Et c’est une des raisons principales qui a permis à l’espèce humaine d’évoluer, pendant que les singes continuent à se gratter placidement les couilles. 

Par conséquent et bien évidemment, lutter contre toutes les discriminations, c’est bien gentil, mais celle-ci, fondamentale, primordiale, ne risque pas de disparaître. Ce qui peut engendrer de la schizophrénie chez certain-e-s militant-e-s, c’est le moment ou jamais d’utiliser de façon ironique l’écriture inclusive. 


En revanche, et peut-être moins évidemment, il ne faut pas en déduire trop rapidement que la femme qui couche beaucoup trahit l’espèce (ce qui ne veut pas dire que cette idée soit complètement erronée) : ce genre de comportement est aussi rendu possible du fait de la dissociation du sexe et de la procréation qui est à l’oeuvre depuis, disons, la généralisation de la pilule. Et de cette dissociation, les deux sexes sont responsables, de cette dissociation ils subissent tous deux les conséquences.