Humaniste.
J’aime bien ce que dit M. Bock-Côté, je n’ai donc que des raisons de me réjouir lorsque je découvre qu’il dit la même chose que moi…
"Qui s’inscrit dans un clivage gauche-droite accepte de se placer dans un clivage dont la gauche fixe les termes."
Ce qui ne signifie pas que le clivage gauche-droite n’existe absolument pas ; mais il faut sans doute d’abord envisager un clivage plus profond : gauche / pas de gauche ; ou, comme dans un match sportif de gala, gauche / reste du monde. Et il est certes difficile, si ce n’est intellectuellement et en conscience, en tout cas dès que l’on est présent dans l’espace public, d’arriver à ne pas être de gauche - ce qui en fait est la moindre des choses pour un être humain normalement constitué (cette phrase n’est pas intolérante : les gens de gauche qui ne sont pas complètement fous ou fanatiques le doivent à ce qui en eux n’est pas de gauche, c’est mon milieu sociologique, je connais ça par coeur, comme dirait Soral)… -, d’arriver à ne pas être de gauche sans se voir classé à droite par ceux qui tiennent à ce clivage et qui existent sociologiquement, politiquement, culturellement et parfois professionnellement grâce à ce clivage, les gens de gauche. Mais sur le long terme ces distinctions sont importantes, essentielles : parce qu’elles sont fondées en raison et en logique !
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