dimanche 20 février 2005

Dieudonné et Schneidermann.

Bon, ben, c'était une vraie bouteille à la mer, "Arrêts sur images" n'a pas répondu à mon mail, n'a pas évoqué l'anomalie qu'il m'avait bien semblé remarquer... Il faut dire qu'à la place les éructations antisémites d'un général russe (doublé, mille fois hélas...) valaient certes la peine d'être vues. A côté de cela, évidemment, M. Dieudonné fait figure de petite bière... J'ai lu une autre interview de lui sur Proche-Orient.Info, dans laquelle, à côté d'une formule peu politiquement correcte ("Le sionisme, c'est le sida du judaïsme"), il justifie ou tente de justifier son approche volontairement offensive. Je ne suis toujours pas convaincu, mais il faut bien reconnaître une certaine cohérence à son comportement - ce qui n'excluerait pas un peu plus de nuances et d'ironie. Bien évidemment, lorsqu'il fait allusion aux sources de la richesse de M. Lévy, on ne peut que souscrire à son indignation, de même lorsqu'il s'en prend à M. Sarkozy.

Ceci posé, je ne vais pas passer mon temps à épiloguer sur chacune de ses déclarations, démêler le bon grain de l'ivraie, savoir ce qui est provocation et ce qui est à prendre au pied de la lettre, chercher d'éventuelles circonstances atténuantes, etc... Il s'agissait d'exprimer une position dans ses grandes lignes, de me positionner par rapport à je ne sais pas encore quoi. Une autre bouteille à la mer, donc.

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