lundi 1 novembre 2010

Questions posées.

L'intégralité de l'entretien-du-mois-du-président-Soral se trouve ici, mais le pavé dans la mare de la lutte pour savoir qui est le plus fort dans la lutte contre les méchants se trouve bien sûr au début de la deuxième partie :



Alain Soral entretien octobre2010 - partie 2
envoyé par ERTV. - L'actualité du moment en vidéo.


J'ai commencé L'homme qui arrêta d'écrire, mais ne suis pas encore arrivé aux passages anti-conspirationnistes dont on a pu entendre parler et qu'Alain Soral évoque vraisemblablement. - Notons d'ailleurs, sans chercher à concilier ce qui n'est pas conciliable, simplement pour que cette distinction soit faite, que M. Atta et ses complices peuvent avoir été en même temps courageux et s'être fait manipuler comme des crétins, ce ne serait pas franchement la première fois que ce genre de choses arriverait.

Ceci posé - mais là encore, il faut que je lise ce qu'en dit Nabe -, il ne serait pas inutile de se poser la question de la valeur du sacrifice dit suprême. Bardamu n'est pas un idéal, s'il y a trop de Bardamu la partie devient trop facile pour Hitler (je n'ai pas le texte sous la main, j'essaie de vous compléter ça un de ces jours, mais Simone Weil fait des remarques intéressantes, d'esprit d'ailleurs assez kantien, sur le pacifisme en tant que position morale et le pacifisme en tant que mouvement politique), il reste que Bardamu a compris quelque chose, à savoir que le sacrifice de millions de Français ne risquait pas d'améliorer l'enfer qu'est le monde. Plus je pense à ce qu'était la France d'avant 1914 - avec tous ses défauts - et à ce qu'elle est devenue depuis qu'elle est allée se suicider contre le Boche en 14-18, plus je pense qu'il est important, comme je l'écrivais au sujet de Pierre Chaunu, de ne pas accepter sans précaution l'équation sacrifice = courage. Ce qui ne veut évidemment pas dire qu'il faille à tout prix les déconnecter l'un de l'autre. Junger, qui ne passait pas pour un lâche (quatorze blessures à lui tout seul en 14-18...), écrivait en 1932 que si l'Allemagne avait perdu la Grande Guerre, c'est qu'elle était finalement restée moins moderne que la France, qu'elle n'avait pas, comme elle, compris la logique de la guerre totale, où le moindre bouton de culotte cousu par une femme au foyer fait partie de l'effort de guerre.

- Bon, je continue L'homme qui arrêta d'écrire. Bonne fête des morts !

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