No comment (pour l'instant).
Il est arrivé à Ferdinand, qui ne manquait pas d'aplomb, de s'identifier au Christ. On n'ira certes pas jusqu'à dire que l'affaire de la suppression de la commémoration officielle de sa mort équivaut à un bis repetita de la Crucifixion. On ne s'attardera pas sur le fait qu'un des plus grands écrivains français, ce qui n'est pas peu dire, lu et vénéré dans le monde entier, ne puisse être célébré dans son propre pays, qu'il aimait et détestait tout à la fois - ce qui est d'ailleurs très français. On se demandera plutôt s'il ne s'agit pas là d'une sinistre victoire posthume.
Libellés : Céline, de Roux, Saint Paul, Sionisme
<< Home