"C'est la chose appelée démocratie...
...qui a elle-même déçu le démocrate. Autant que je pourrais haïr les fascistes, si ardemment que je méprise bel et bien les hitlériens, cela ne pourrait jamais restituer la simple foi abstraite envers les républicains. Si demain je perdais ma religion, je ne pourrais croire à nouveau que le simple fait de transformer le Kamtchatka de monarchie en république absoudrait tous ses péchés sociaux. J'ai vu trop de programmes républicains, avec leurs promesses graisseuses et leurs sociétés secrètes gloutonnes. Je peux me souvenir du temps où c'était une réelle inspiration pour la jeunesse que d'être socialiste. Mais quiconque pense que cela puisse être une inspiration dans une phase plus avancée de la maturité n'a qu'à jeter un coup d'oeil sur des socialistes plus âgés."
Chesterton, en 1935. Notons que l'auteur fait une réelle distinction entre le fascisme italien, dont il dit par ailleurs comprendre certains aspects, et le nazisme, qui n'en est pour lui qu'une "parodie". Et concluons son raisonnement : ceux qui restent socialistes après un certain âge sont, soit des gens peu intelligents, soit des cyniques qui ont compris que la place est bonne pour mobiliser les jeunes cons et critiquer sans gêne les adversaires politiques et leur piquer leur part du gâteau démocrate. Ici comme très souvent, en décrivant son époque Chersterton évoque la nôtre.
Chesterton, en 1935. Notons que l'auteur fait une réelle distinction entre le fascisme italien, dont il dit par ailleurs comprendre certains aspects, et le nazisme, qui n'en est pour lui qu'une "parodie". Et concluons son raisonnement : ceux qui restent socialistes après un certain âge sont, soit des gens peu intelligents, soit des cyniques qui ont compris que la place est bonne pour mobiliser les jeunes cons et critiquer sans gêne les adversaires politiques et leur piquer leur part du gâteau démocrate. Ici comme très souvent, en décrivant son époque Chersterton évoque la nôtre.
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