Générosité révolutionnaire.
"Nous ferons un cimetière de la France plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière."
Carrier, un des fondateurs de la République, d'une certaine manière. De même que j'avais pu écrire (sur Twitter) qu'une des raisons de la schizophrénie française (mine de rien, c'est elle qui pousse les gens à dire "bien fait" après la défaite du PSG alors même qu'ils pensaient la victoire assurée la veille, les deux attitudes étant bien sûr regrettables (on peut laisser ici le rôle du Qatar (qui sponsorise aussi le Barça...) de côté) ; cet état d'esprit jamais content, comme disait A. Souchon, est toujours actuel, toujours prégnant, sur les petites choses comme les grandes), qu'une des raisons de la schizophrénie française était que Louis XVI ou Pétain n'étaient manifestement pas aussi méchants que l'on a voulu nous le faire croire ;
de même, et sans être un zélateur des repentances ("Ne vous excusez pas, c'est un signe de faiblesse", comme on dit dans un grand film de John Ford), on n'avancera pas beaucoup dans la réconciliation des Français avec eux-mêmes tant que l'on n'admettra pas que la Révolution a été immédiatement et logiquement suivie du premier des génocides modernes, et que toute l'idéologie qui a poussé Trotski ou Staline, par exemple, dans leurs crimes de masse, est déjà présente dans les moeurs des généraux révolutionnaires en Vendée. (Le cas du génocide des Juifs d'Europe par Hitler me semble différent, mais ce n'est pas le sujet du jour.) Mais les républicains ont du mal à l'admettre, d'une part parce que ça les priverait de leur positionnement supposément plus moral que celui de leurs adversaires, d'autre part, et peut-être maintenant surtout, parce l'on voit trop nettement le parallèle entre cet état d'esprit et celui de « nos » dirigeants, de France et d'UE, concernant l'immigration de masse et les transferts de population. Si les Européens ne font plus assez d'enfants pour bosser et soutenir la consommation, et s'il y a des gens de l'autre côté de la Méditerranée qui sont à la fois prêts à en faire et à bosser pour moins cher... ils feront de l'Europe un continent non européen, ils la régénéreront à leur manière.
(J'ai pris la phrase de Carrier ici. On trouve dans le même texte l'intéressante définition du « mariage républicain », qui peut-être plairait à quelqu'un comme M. Peillon. Je n'ai pas le temps de vérifier si ce sont les génocidaires ou leurs victimes qui sont à l'origine de cette cruelle expression.)
Carrier, un des fondateurs de la République, d'une certaine manière. De même que j'avais pu écrire (sur Twitter) qu'une des raisons de la schizophrénie française (mine de rien, c'est elle qui pousse les gens à dire "bien fait" après la défaite du PSG alors même qu'ils pensaient la victoire assurée la veille, les deux attitudes étant bien sûr regrettables (on peut laisser ici le rôle du Qatar (qui sponsorise aussi le Barça...) de côté) ; cet état d'esprit jamais content, comme disait A. Souchon, est toujours actuel, toujours prégnant, sur les petites choses comme les grandes), qu'une des raisons de la schizophrénie française était que Louis XVI ou Pétain n'étaient manifestement pas aussi méchants que l'on a voulu nous le faire croire ;
de même, et sans être un zélateur des repentances ("Ne vous excusez pas, c'est un signe de faiblesse", comme on dit dans un grand film de John Ford), on n'avancera pas beaucoup dans la réconciliation des Français avec eux-mêmes tant que l'on n'admettra pas que la Révolution a été immédiatement et logiquement suivie du premier des génocides modernes, et que toute l'idéologie qui a poussé Trotski ou Staline, par exemple, dans leurs crimes de masse, est déjà présente dans les moeurs des généraux révolutionnaires en Vendée. (Le cas du génocide des Juifs d'Europe par Hitler me semble différent, mais ce n'est pas le sujet du jour.) Mais les républicains ont du mal à l'admettre, d'une part parce que ça les priverait de leur positionnement supposément plus moral que celui de leurs adversaires, d'autre part, et peut-être maintenant surtout, parce l'on voit trop nettement le parallèle entre cet état d'esprit et celui de « nos » dirigeants, de France et d'UE, concernant l'immigration de masse et les transferts de population. Si les Européens ne font plus assez d'enfants pour bosser et soutenir la consommation, et s'il y a des gens de l'autre côté de la Méditerranée qui sont à la fois prêts à en faire et à bosser pour moins cher... ils feront de l'Europe un continent non européen, ils la régénéreront à leur manière.
(J'ai pris la phrase de Carrier ici. On trouve dans le même texte l'intéressante définition du « mariage républicain », qui peut-être plairait à quelqu'un comme M. Peillon. Je n'ai pas le temps de vérifier si ce sont les génocidaires ou leurs victimes qui sont à l'origine de cette cruelle expression.)
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