lundi 10 avril 2017

"Le jour où l'Église...,

comme elle a semblé en prendre le chemin avec François, redeviendra pleinement chrétienne, et quand les chrétiens admettront avec saint Thomas d'Aquin que le péché originel n'a rien à voir avec le sexe, il n'y aura plus guère de raison d'être... antichrétien !" - Michel Marmin. - Malheureusement, tant par rapport à l'intérêt de son livre d'entretiens avec M. Cinéma - Ludovic Maubreuil que par rapport aux similitudes que je peux voir entre l'itinéraire et l'état d'esprit de M. Marmin, vis-à-vis de la foi chrétienne comme vis-à-vis de l'Église, avec mes propres itinéraire et état d'esprit, il me semble qu'il commet ici une erreur.

Je ne m'aventurerai pas ce soir sur la question de la définition du péché originel et de son rapport à la sexualité. Mais même si sur ce point certes important Michel Marmin avait raison, cela ne résoudrait pas tout : le chrétien cherche à être "plus près de toi, mon Dieu", et l'honnêteté la plus basique oblige à dire que lorsque l'on pense beaucoup au cul, on ne risque pas d'aller bien loin sur ce chemin-là. J'ai à une époque répété à satiété et (à ? zeugma or not zeugma ?) raison deux sentences : le sexe c'est le sexe et plus que le sexe ; le sexe est métaphysique. Je n'en retire rien, mais cela ne veut certes pas dire que le sexe mène à Dieu, et d'ailleurs les métaphysiques qui sont parties, notamment durant les années 70, dans cette direction, n'ont pas vraiment enrichi le patrimoine spirituel et intellectuel de l'humanité, pour rester poli. Saint Paul - j'allais dire plus chrétien tu meurs, mais le Christ l'avait fait avant lui et pour, entre autres, lui - l'avait bien résumé : si vous ne pouvez pas vous empêcher de satisfaire ces pulsions, mariez-vous. François n'ajoute rien à ça, il s'en faut.

- Et oui, par ailleurs, l'Allemagne est plus responsable que la France de la rafle du Vel'd'Hiv, toutes choses égales d'ailleurs.