"La solution, si solution il y a...
...réside probablement dans un retour aux sources du christianisme. J'entends par là, aussi, les sources païennes du christianisme. Ce qui fait que le christianisme se définit en s'opposant à quelque chose de fort. Vider le christianisme de ses formes modernes de mièvrerie, lui injecter un certain vitalisme, païen, nietzschéen, spenglérien, etc. Et dans le même temps, retourner à la composante sacrificielle du christianisme, religion du sacrifice altruiste et suprême, religion de tout ce qui est difficile : l'espérance quand tout semble perdu, le pardon à ceux à ceux que l'on souhaiterait plutôt tuer ou envoyer en prison, etc. Si l'on n'est que païen, on peut retomber dans le cycle éternel de la vendetta ; si l'on persiste dans la voie du catholicisme post-conciliaire, on flotte dans la trompeuse irréalité de l'irénisme - plus dure sera la chute ! - sans par ailleurs faire montre du moindre courage ; enfin, si l'on ne se remet pas soi-même en question, ses croyances, ses actions, son mode de vie, comment peut-on être sûr d'avoir correctement analysé la situation ? En matière théologico-politique plus que dans d'autres, l'observateur fait partie du diagnostic."
T. Dushebaiev (le philosophe, pas le handballeur). J'avais déjà prévu cette citation pour aujourd'hui, elle est malheureusement plus pertinente que je ne l'aurais souhaité. Quant à la phrase de J. Freund citée hier sur l'ennemi qui vous constitue comme ennemi, que vous le vouliez ou non...
T. Dushebaiev (le philosophe, pas le handballeur). J'avais déjà prévu cette citation pour aujourd'hui, elle est malheureusement plus pertinente que je ne l'aurais souhaité. Quant à la phrase de J. Freund citée hier sur l'ennemi qui vous constitue comme ennemi, que vous le vouliez ou non...
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