lundi 25 septembre 2017

Triple peine.

Trois citations qui nous placent, nous les petits, les obscurs, les sans-dents, les remplacés…, dans un bien inconfortable triangle : 

 - "Le Traité de libre échange CETA est entré en vigueur" ; 

 - "L’État supprime les aides au maintien de l’agriculture bio" ; 

 - J. Attali : "Les villages retrouveraient une vie si l’on y recevait les réfugiés."

Sale week-end pour les agriculteurs français ! Le message des grands démocrates Macron et Attali est clair : nous allons maintenant bouffer de la nourriture encore plus trafiquée qu’avant, nous ne pourrons plus y échapper en payant, de temps en temps, un peu plus ; et, de toutes façons, ce qui reste d’agriculteurs dans les campagnes françaises, une fois suicidés ou retraités, laisseront la place à des « migrants » et autres « réfugiés » qui à n’en pas douter mettront une bonne ambiance dans les villages. Occasion de rappeler que jusqu’à une date relativement récente la France était un pays majoritairement rural, et que, pour reprendre et élargir le diagnostic de G. Debord cité dans les textes précédents, c’est sur le rapport dialectique et conflictuel entre Paris et la province que se sont construites certaines formes de la spécificité française. 


Bref, comme disait Jean-Paul Sartre, on a raison de se révolter… D’ailleurs, une femme politique de gauche nous l’a récemment confirmé. Mais ce sera pour demain, vous avez déjà eu trois citations aujourd’hui et, j’espère, le moral en hausse.