Jusqu'où est-on descendu...
Toujours Monnerot, toujours la marxisation de l’Université en 1969 / l’américano-islamisation de tout en 2017, place au rôle, si l’on peut dire, de l’État :
"Qu’est-ce que l’État peut dire ici pour sa défense ? Qu’il est faible. Mais chaque être politique a sa perfection propre. La perfection propre de l’État n’est pas d’être faible. L’État en effet doit être assez fort pour assumer et assurer ses missions fondamentales. Missions fondamentales qui lui sont expressément renouvelées dans la formule démocratique, à chaque élection générale, quelle que soit d’ailleurs celle-ci, législative, présidentielle, etc. Ou si cet État ne se justifie plus par la formule démocratique, qu’il la dénonce !
[Ce que E. Macron a évoqué il y a quelques mois…]
Qu’il prenne garde ! Il ne peut trop compter sur la croyance à cette formule chez les autres s’il prend, lui, avec elle, de telles libertés ! La seule formule invocable pour un État qui livre la France au marxisme serait d’être marxiste. Tolérance, nous dira-t-on. Était-ce la peine de la chasser des maisons publiques pour la faire rayonner des palais nationaux ?
Je ne vois point comment cet État peut se défendre. Ou il a partie liée secrètement avec les marxistes, ou sa carence est faiblesse. Dans les deux cas, il se condamne lui-même à terme, quel que soit l’éloignement ou la proximité de ce terme. Dans le premier cas, il trompe les citoyens. (La majorité actuelle s’est fait élire en juin 1968 comme rempart contre le marxisme, et sous le coup des agitations de mai 1968). M. Pompidou a succédé au Général de Gaulle dans le même esprit officiellement). Il y en somme double trahison des mêmes, en tant que majorité d’une part, que système gouvernemental d’autre part. Dans le second cas (s’il est trop faible), cet État trompe aussi le pays. Car dans les deux cas, sa parole ne vaut rien. Le consentement qui lie les gouvernés aux gouvernants après une perte totale de confiance ne serait plus qu’une garantie précaire. Tout le système pourrait être balayé par une minorité dans l’indifférence générale de la majorité et c’est l’avenir que se préparent des groupes de personnes vulnérables, soit à l’imputation de duplicité, soit à l’imputation de faiblesse. L’un, hélas, n’exclut pas l’autre !"
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