dimanche 31 décembre 2017

Une chanson érotico-catho-stoïcienne pour bien finir l'année.

Je suis tombé hier sur un livre d’un antisémitisme tout à fait hyperbolique, je vous en citerai quelques extraits à l’occasion (je vous dois 12 jours de plus, correspondant à mes vacances d’été, pour ce début d’année ; après quoi je suis censé arrêter cette livraison quotidienne, je m’étais engagé pour un an), mais vous proposer de telles saillies pour l’arrivée de la nouvelle année pourrait être surinterprété. Une chanson populaire recueillie par Henri Pourrat me semble de meilleur aloi : 

Chanson de la Youyette

De bon matin, Pierre se prend, se lève, (bis)
Met son chapeau dessous son bras, 
Chez la Youyette il s’en va.

 - Bien le bonjour, beau-père et belle-mère, (bis)
Que le bonjour vous soit donné, 
A la Youyette je veux parler.

 - Mais la Youette, elle est à la grand-messe, (bis)
A la grand-messe à Saint-Denis
Tardera pas à reveni.

- Par qui pourrions-nous l’envoyer cherchèye ? (bis)
Son frère Jean qu’est bon garçon
Fera très bien la commission.

Tout en entrant dans la sainte église, (bis)
Prend l’eau bénite en se signant : 
 - Allons Youyette, allons-nous-en !

 - Qu’est-ce qu’il y a donc à la maison qui presse ? (bis)
 - Ton ami Pierre est arrivé
Son tendre coeur veut te parler. 

 - Que l’on apporte, ici, sur cette table, (bis)
Du bon vin blanc, du saucisson
Pour régaler ce bon garçon.

 - Je ne suis pas venu ici pour boire, (bis)
Ni pour boire ni pour manger, 
A la Youyette je veux parler.

 - Mais la Youyette, elle est encore trop jeune, (bis)
Faites l’amour en attendant
Que la Youyette elle ait vingt ans !

 - L’amour, l’amour, je l’ai bien assez faite ! (bis)
Est sujet à perdre son temps
Qui fait l’amour par trop longtemps.


Bon réveillon à tous, et merci de prendre la peine de me lire !