"Ne vous excusez pas, c'est un signe de faiblesse."
John Wayne, dans l'admirable Charge héroïque (She wore a yellow ribbon), de John Ford.
J'avais prévu de citer Nietzsche (eh oui, tout arrive), mais je découvre que la piquante Eugénie Bastié s'excuse auprès de ceux qu'elle a blessés (avec un s, si je puis me permettre) du fait de son "tweet imbécile" qu'elle "regrette profondément". N'ayant jamais eu à affronter une tempête sur Twitter, je ne vais pas en rajouter, mais il est regrettable de courber l'échine pour un tweet aussi réussi que :
"Ne jugeons pas trop vite cet homme en héros, il a peut-être mis des mains aux fesses à Saint-Cyr."
C'était pourtant un joli hommage à A. Beltrame, en même temps qu'un sain rappel de certaines priorités : il est plus important pour un militaire de prendre des risques et de risquer sa vie que d'être d'une parfaite galanterie à Saint-Cyr. Ou, de l'autre point de vue, et puisqu'il faut apparemment rappeler toutes les évidences : un terroriste islamiste est plus dangereux qu'un bourrin bizuteur d'une école militaire.
Mais le fond du problème, au-delà de cette affaire désagréable pour l'intéressée mais anecdotique, c'est le statut de l'ironie. Il faudrait s'excuser d'avoir de l'esprit, maintenant... Encore une fois, je peux comprendre que lorsque l'on se retrouve dans l'oeil du cyclone on veuille d'abord et avant tout en sortir, mais si les gens intelligents commencent à s'agenouiller devant les imbéciles et à accepter que ceux-ci ne comprennent pas leur intelligence, nous ne sommes pas sortis de l'auberge. Citons donc pour conclure ce bref billet deux présidents de la République, respectivement russe et français : "Il faudrait buter les cons jusque dans les chiottes". - "Vaste programme !"
J'avais prévu de citer Nietzsche (eh oui, tout arrive), mais je découvre que la piquante Eugénie Bastié s'excuse auprès de ceux qu'elle a blessés (avec un s, si je puis me permettre) du fait de son "tweet imbécile" qu'elle "regrette profondément". N'ayant jamais eu à affronter une tempête sur Twitter, je ne vais pas en rajouter, mais il est regrettable de courber l'échine pour un tweet aussi réussi que :
"Ne jugeons pas trop vite cet homme en héros, il a peut-être mis des mains aux fesses à Saint-Cyr."
C'était pourtant un joli hommage à A. Beltrame, en même temps qu'un sain rappel de certaines priorités : il est plus important pour un militaire de prendre des risques et de risquer sa vie que d'être d'une parfaite galanterie à Saint-Cyr. Ou, de l'autre point de vue, et puisqu'il faut apparemment rappeler toutes les évidences : un terroriste islamiste est plus dangereux qu'un bourrin bizuteur d'une école militaire.
Mais le fond du problème, au-delà de cette affaire désagréable pour l'intéressée mais anecdotique, c'est le statut de l'ironie. Il faudrait s'excuser d'avoir de l'esprit, maintenant... Encore une fois, je peux comprendre que lorsque l'on se retrouve dans l'oeil du cyclone on veuille d'abord et avant tout en sortir, mais si les gens intelligents commencent à s'agenouiller devant les imbéciles et à accepter que ceux-ci ne comprennent pas leur intelligence, nous ne sommes pas sortis de l'auberge. Citons donc pour conclure ce bref billet deux présidents de la République, respectivement russe et français : "Il faudrait buter les cons jusque dans les chiottes". - "Vaste programme !"
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