mercredi 27 février 2019

La preuve et l'évidence.

Madiran encore, qu’il faut croire sur parole (ou pas) aujourd’hui, vous comprendrez ce que je veux dire à la lecture : 

"Depuis 1958 [au moins] (…) le Saint-Siège subit d’énormes pressions intérieures et extérieures, dont l’installation est assez incrustée pour pouvoir exercer le chantage de grabuges majeurs, et obtenir ainsi que l’on y « cède souvent ». On aperçoit l’existence d’un lobby fort puissant dans l’Église et dans le monde, diffusant partout les mêmes revendications, tantôt l’une tantôt l’autre ou les quatre ensemble : fin du célibat des prêtres, ordination des femmes, mariage homosexuel, élection populaire des évêques. Cette menace permanente d’une révolte ouverte pourrait bien être l’explication principale d’hésitations, d’incohérences, de ratages et même de sabotages non surmontés dans le gouvernement de l’Église. Quand on a le lourd privilège d’avoir attentivement vécu l’histoire des quatre-vingt dernières années, on n’en a pas la preuve, on en a l’évidence. Le roc inentamable de l’Église demeure toutefois dans la parole de Dieu et la pratique des sacrements, sous la lumière du Magistère quand il n’omet pas d’être clairement ce qu’il est."


(2011…)