Hommage à K. Lagerfeld.
Je n’avais pas spécialement d’intérêt pour ni d’avis sur M. Lagerfeld. Mais j’ai un bon souvenir de lui, ce sera ma citation du jour - de mémoire, peut-être la vidéo circule-t-elle sur le net.
Il eut quelques ennuis avec le fisc français, pour des sommes que le commun des mortels est en bon droit de juger considérables. - Interrogé sur cette affaire au journal télévisé, il se voit demander par la journaliste de service combien d’argent il avait. Ce à quoi il répondit, avec son éventail, sa morgue et ses paradoxales manières de douairière prude, qu’il n’en avait aucune idée, que c’était une question pour les pauvres, que eux devaient savoir combien ils avaient sur leur compte, mais que lui l’ignorait et n’avait pas l’intention de se renseigner sur ce sujet. La journaliste, autant qu’il m’en souvienne, fut fort surprise de tant d’esprit politiquement incorrect.
Car enfin, si être riche, c’est devoir se soucier de l’argent comme un pauvre, où est l’intérêt ? Je n’aurais garde d’oublier ou de contredire une sentence célèbre sur les riches, le chas d’une aiguille et le Royaume des cieux, mais avoir un peu de pognon peut permettre aux bonnes natures de penser à autre chose qu’au pognon, de se libérer un peu de l'argent...
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