mercredi 6 mars 2019

"Pas contraintes, mais invitées à pratiquer une IVG..." Enculé de ta fin de race !

Le Salon Beige répercute des propos tenus à l’Obs par un certain Antoine Bueno, dont j’avais jusqu’ici le bonheur d’ignorer l’existence (https://www.lesalonbeige.fr/chronique-des-cingles-5/). Ce triste sire a conçu un amusant projet, une sorte d'usine à gaz socialisante et génocidaire, le Permis de procréer. - Comme disait Jean-Pierre Voyer, que Dieu le bénisse, un tel monde doit périr. 


"Le dispositif s’inspirerait des entretiens préalables que les parents candidats à l’adoption d’un enfant passent. A chaque nouvelle grossesse, les parents rencontreraient un assistant social chargé de vérifier que le lieu d’accueil de l’enfant à naître et les ressources du foyer sont propices. Ils consulteraient également, au moins deux fois, un psychologue. A l’issue de ces rencontres, un “contrat de parentalité”, avec des droits et des obligations, serait alors proposé aux parents en fonction de ces entretiens. Mais je ne veux pas laisser tout le pouvoir aux psy – je sais à quels excès cette concentration des pouvoirs pourrait conduire. Je propose donc qu’un “conseil de procréation territorial” soit mis sur pied, afin de vérifier que tout refus d’accorder un “contrat de parentalité” est fondé.

Et si les parents refusent de se soumettre à ces séances ?

Ils seront possiblement déchus de leur autorité parentale. C’est-à-dire que leur bébé pourra leur être retiré, dès sa naissance, pour être confié à une autre famille. De toute façon, il faut bien comprendre que ces séances conditionnent l’accès aux droits sociaux, notamment les allocations familiales. Personne n’aurait donc intérêt à s’y soustraire.
[…]

Et si, malgré tout cet accompagnement, les risques de maltraitance pour l’enfant semblent trop importants ?

Si ce risque semble grand, les femmes seront invitées – pas contraintes, mais bien invitées – à pratiquer une IVG. Je souhaiterais que l’IVG puisse être pratiquée jusqu’à la 24e semaine – au début du 7e mois.

C’est quand même très tard !

Cela a été pratiqué en Grande-Bretagne dans les années 1990. C’est donc faisable. 

[Ici, il n’y a pas de raison de se gêner, c’est même le moment ou jamais, permettons-nous une reductio ad hitlerium : "Cela a été pratiqué dans les années 40 en Allemagne et en Pologne. C’est donc faisable." Note de AMG.]

Et si les femmes refusent cette IVG ?

Dans ce cas, c’est le système du contrat de parentalité qui s’applique. Si l’on constate que les parents sont incapables de respecter leurs engagements contractuels, le bébé leur sera retiré dès sa naissance et confié à une autre famille. Je souhaite que nous mettions fin à cette sacralisation absurde du lien biologique. […]

Vous évoquez même un “redevance de procréation”, autrement dit un impôt que les couples devraient verser à chaque enfant…

Il s’agit d’appliquer la logique du principe “pollueur-payeur” et de dissuader les désirs de procréer les moins forts. Mais rien n’empêche de moduler cette redevance selon les revenus des familles. Les moins riches en seraient exemptes, comme elles le sont actuellement de l’impôt sur le revenu. Mais les “familles nombreuses versaillaises”, elles, financeraient le système."


On se lamente, moi le premier, sur le fait d’appartenir à la génération qui a été éduquée dans la tradition française, et qui voit cette tradition disparaître, et peut-être ce pays mourir. Le mauvais chiffre à la loterie ! - Mais quand on lit de telles horreurs,  on reprend espoir, on se dit que l’on appartient peut-être à la génération du Jugement dernier. Ce sera notre manière d’entrer dans l’Histoire, si vous me permettez ce paradoxe…