samedi 3 août 2019

Alexis et Hippolyte sont dans un bateau.

On ne s’en lasse pas, lire quelqu’un de bien informé expliquer clairement un point précis reste un plaisir. Pierre de Meuse (je donne le lien vers la première source : http://rebellion-sre.fr/entretien-avec-pierre-de-meuse-la-contre-revolution-loin-des-idees-recues/?fbclid=IwAR21hX646JWZMrLyvgNGDTnmhnRUT45g4vChEPyvw2G5cwrrHvvbfQ8jo_A, mais c’est chez Soral que j’ai découvert ce texte), à propos de la continuité entre l’État monarchiste-absolu français et la centralisation républicaine qui fit et fait toujours tant de dégâts : 

"La [thèse de la] filiation entre la monarchie absolue et l’État républicain, soutenue par Taine et Tocqueville est exacte, mais doit être nuancée. Il est vrai que la monarchie cherche, dans un but d’efficacité, à mettre au pas les résistances des corps, pour aboutir à ce que l’on a appelé la « monarchie administrative ». Cela dit, il y a dans la monarchie des mécanismes essentiels (omniprésence de la famille, fidélités statutaires, légitimité des patrimoines, vénération des héritages, pouvoir de l’Église et des États) qui s’opposent fortement à ce centralisme. La différence est énorme avec l’État issu de la révolution qui s’appuie sur une idéologie destinée à transformer l’État et la société."


(Et à transformer la société par l’État, démarche jamais finie et (donc) toujours en cours, etc.)