samedi 20 juillet 2019

Le curé de campagne reçoit une leçon d’explication du macronisme à travers les âges de la part d’un militaire.

Militaire, ce n’est d’ailleurs pas tout à fait le terme, j’y reviendrai, mais je ne veux citer aujourd’hui qu’un extrait d’une importante tirade, au sujet des chevaliers chrétiens du Moyen Age (ce qui m’a vite fait penser au beau livre de J. Madiran, Une nouvelle chevalerie naîtra, mais passons). Voici le bref et lucide extrait de ce soir : 


"Oh ! sans doute, ils n’étaient tous ni justes ni purs. Ils n’en représentaient pas moins une justice, une sorte de justice qui depuis les siècles des siècles hante la tristesse des misérables, ou parfois remplit leur rêve. Car enfin la justice entre les mains des puissants n’est qu’un instrument de gouvernement comme les autres. Pourquoi l’appelle-t-on justice ? Disons plutôt l’injustice, mais calculée, efficace, basée tout entière sur l’expérience effroyable de la résistance du faible, de sa capacité de souffrance, d’humiliation et de malheur. L’injustice maintenue à l’exact degré de tension qu’il faut pour que tournent les rouages de l’immense machine à fabriquer les riches, sans que la chaudière n’éclate. "