Soyons pareils.
Il est déjà légitime de s'interroger sur la nécessité pour les media en général et la télévision en particulier, de "refléter", de "représenter" la présence de "minorités" dans le pays. Mais on pourrait aussi se demander si ce processus visant à en "améliorer la visibilité" - il y a beaucoup de guillemets, je sais, mais ce n'est pas là ma langue, ne l'oublions pas - n'est pas plein d'effets pervers. Je ne pense pas aux chocs des communautarismes, mais à quelque chose de plus subtil peut-être.
La télévision notamment nivelant tout par le bas, les gens qui veulent y passer étant pour l'essentiel de purs et simples arrivistes, il en résulte que les noirs, Arabes, pédés, voire femmes, que l'on peut découvrir en allumant son poste donnent une image déplorable de leur communauté. Mince, si Jamel, Cartouche ou Malek Boutih sont "représentatifs" des "Arabes de France", il y a de quoi devenir raciste ! Heureusement que les Arabes que je fréquente ou rencontre valent mieux que ça...
Quant aux femmes, il y en eut certes et bien sûr de célèbres longtemps avant la télévision - et la parité -, et parmi elles le lot normal de connasses ; mais y avait-il vraiment besoin qu'en plus de stars en promotion et de princesses mélancoliques, on nous impose quotidiennement la vision d'ambitieuses aussi dépravées moralement que Claire Chazal, Béatrice Schoenberg ou Ségolène Royal, et que l'on nous demande de les aimer ? Je joue un peu les imbéciles certes - personne n'est obligé d'allumer sa télévision -, mais c'est pour respecter un raisonnement courant. Et je ne mélange pas tout : depuis le temps que l'on sait que la politique attire en premier lieu les petites médiocrités et frappes ambitieuses, on devrait avoir un peu de méfiance quand des femmes prétendent, sans jamais être bien explicites sur ce que cela signifie, faire de la politique différemment. Hitler, de Gaulle, Ben Laden, ont fait de la politique différemment, chacun dans son style propre ; Thatcher aussi - en tant que fanatique de la disparition du politique au profit du commerce, d'ailleurs et hélas. Après tout, depuis que nous vivons en régime capitaliste - admettons que cela soit depuis le début du XIXe siècle -, nous ne croulons pas sous les grands exemples politiques (je laisse chacun penser à ceux qu'il considère comme des exceptions à ce diagnostic).
Tout ceci pour illustrer ce qui devrait être une évidence : les gens - le peuple, si l'on veut, mais attention, les guillemets menacent - valent dans l'ensemble mieux que les individus qui se croient obligés de les représenter, à la télévision ou à l'Assemblée. Les Arabes valent mieux que M. Boubakeur, les pédés valent mieux que M. Fogiel, les femmes que Mme Sinclair, les Juifs que Mme Strauss-Kahn, etc.
Ce qui n'exclut en rien une saine misanthropie.
La télévision notamment nivelant tout par le bas, les gens qui veulent y passer étant pour l'essentiel de purs et simples arrivistes, il en résulte que les noirs, Arabes, pédés, voire femmes, que l'on peut découvrir en allumant son poste donnent une image déplorable de leur communauté. Mince, si Jamel, Cartouche ou Malek Boutih sont "représentatifs" des "Arabes de France", il y a de quoi devenir raciste ! Heureusement que les Arabes que je fréquente ou rencontre valent mieux que ça...
Quant aux femmes, il y en eut certes et bien sûr de célèbres longtemps avant la télévision - et la parité -, et parmi elles le lot normal de connasses ; mais y avait-il vraiment besoin qu'en plus de stars en promotion et de princesses mélancoliques, on nous impose quotidiennement la vision d'ambitieuses aussi dépravées moralement que Claire Chazal, Béatrice Schoenberg ou Ségolène Royal, et que l'on nous demande de les aimer ? Je joue un peu les imbéciles certes - personne n'est obligé d'allumer sa télévision -, mais c'est pour respecter un raisonnement courant. Et je ne mélange pas tout : depuis le temps que l'on sait que la politique attire en premier lieu les petites médiocrités et frappes ambitieuses, on devrait avoir un peu de méfiance quand des femmes prétendent, sans jamais être bien explicites sur ce que cela signifie, faire de la politique différemment. Hitler, de Gaulle, Ben Laden, ont fait de la politique différemment, chacun dans son style propre ; Thatcher aussi - en tant que fanatique de la disparition du politique au profit du commerce, d'ailleurs et hélas. Après tout, depuis que nous vivons en régime capitaliste - admettons que cela soit depuis le début du XIXe siècle -, nous ne croulons pas sous les grands exemples politiques (je laisse chacun penser à ceux qu'il considère comme des exceptions à ce diagnostic).
Tout ceci pour illustrer ce qui devrait être une évidence : les gens - le peuple, si l'on veut, mais attention, les guillemets menacent - valent dans l'ensemble mieux que les individus qui se croient obligés de les représenter, à la télévision ou à l'Assemblée. Les Arabes valent mieux que M. Boubakeur, les pédés valent mieux que M. Fogiel, les femmes que Mme Sinclair, les Juifs que Mme Strauss-Kahn, etc.
Ce qui n'exclut en rien une saine misanthropie.
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