Eloge de la modestie (suite). Chateaubriand I.
"Il y devrait y avoir coertion des lois contre les escrivains ineptes et inutiles, comme il y en a contre les vagabonds et fainéants. On banniroit des mains de notre peuple et moy et cent autres. L'escrivaillerie semble être quelque symptosme d'un siècle débordé."
Montaigne, Essais, "De la vanité", cité par Chateaubriand dans les Mémoires d'outre-tombe, lequel Chateaubriand donne son aval à cette fort belle affirmation - qu'il applique plus directement à d'autres qu'à lui-même.
Montaigne a écrit un bon millier de pages sur lui-même, Chateaubriand deux mille. On peut les trouver, en l'espèce, faux cul. On peut aussi se demander si la vraie modestie, fût-elle un peu affectée, n'est pas le privilège des grands.
Montaigne, Essais, "De la vanité", cité par Chateaubriand dans les Mémoires d'outre-tombe, lequel Chateaubriand donne son aval à cette fort belle affirmation - qu'il applique plus directement à d'autres qu'à lui-même.
Montaigne a écrit un bon millier de pages sur lui-même, Chateaubriand deux mille. On peut les trouver, en l'espèce, faux cul. On peut aussi se demander si la vraie modestie, fût-elle un peu affectée, n'est pas le privilège des grands.
Libellés : Chateaubriand, Montaigne
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