"Laure Adler est une putain".
Est-ce une injure ? A l'égard de tout le monde sauf des putains elles-mêmes sans doute, lesquelles font un dur sinon beau métier. Mais si Laure Adler était effectivement une putain, la traiter de putain ne serait pas une injure. C'est le même problème logique que la blague d'Alphonse Allais : moi je n'aime pas les épinards. Heureusement : car si je les aimais, j'en mangerais, et cela me serait fort désagréable, puisque précisément je ne les aime pas.
Ceci en rapport avec cette information délivrée par Acrimed : suite à un tract syndical satirique dans lequel un dessin montre de multiples Laure Adler brandissant des pancartes du type "Oui à la pensée unique", "Vive le MEDEF", et surtout, en référence à un livre de G. Châtelet : "Vivre et penser comme des porcs", Laure Adler a porté plainte, voyant dans ce dernier élément une "expression outrageante". Sans verser dans l'idolâtrie à l'égard des animaux, on se demandera à quel titre Laure Adler se juge supérieure à une cochonne - n'oublions pas la sagesse populaire : dans le cochon, tout est bon : est-ce vrai de Laure Adler ? - ou à une truie, admirable mère nourricière aux tétons aussi performants qu'endurants.
Cette action en justice, dont je suis curieux de connaître le résultat, relève en tout cas bien plus du flic que de la prostituée. Faut-il alors en conclure que Laure Adler n'est pas une putain ? En toutes rigueur et objectivité, il semble plus avisé de rester prudent : Laure Adler ne serait pas qu'une putain.
Je est un autre : même Laure Adler pourrait ainsi se révéler d'une certaine complexité.
PS : j'en profite pour signaler que dans la quatrième de couverture du livre que Laure Adler vient de consacrer, sinon d'écrire, à Hannah Arendt (c'est admirable ce que ces gens qui pètent dans la soie aiment s'identifier à des personnalités qui ont vraiment pris, parfois en le payant de leur vie, des risques pour ce à quoi ils croyaient : Alain Minc avec Spinoza, Bernard-Henri Lévy avec Baudelaire et Daniel Pearl, Jacques Attali avec Marx... Le vice rend hommage à la vertu et encaisse au passage en monnaie ce que celle-ci a acquitté en nature), il y au moins deux fautes de grammaire, légères mais bien réelles. L'auteur et l'éditeur (Gallimard, merde !) se relisent-ils ? Je n'arrive pas à ne pas trouver des détails de ce genre tristement significatifs.
(Digression sur la digression : puisqu'il est désormais difficile, pour moi comme pour d'autres, d'écrire le mot "détail" sans penser à une très célèbre déclaration de M. Le Pen, accordons-lui cette justice d'avoir alors doublement illustré la force de ce redoutable adage : "Le diable se cache dans les détails").
Ceci en rapport avec cette information délivrée par Acrimed : suite à un tract syndical satirique dans lequel un dessin montre de multiples Laure Adler brandissant des pancartes du type "Oui à la pensée unique", "Vive le MEDEF", et surtout, en référence à un livre de G. Châtelet : "Vivre et penser comme des porcs", Laure Adler a porté plainte, voyant dans ce dernier élément une "expression outrageante". Sans verser dans l'idolâtrie à l'égard des animaux, on se demandera à quel titre Laure Adler se juge supérieure à une cochonne - n'oublions pas la sagesse populaire : dans le cochon, tout est bon : est-ce vrai de Laure Adler ? - ou à une truie, admirable mère nourricière aux tétons aussi performants qu'endurants.
Cette action en justice, dont je suis curieux de connaître le résultat, relève en tout cas bien plus du flic que de la prostituée. Faut-il alors en conclure que Laure Adler n'est pas une putain ? En toutes rigueur et objectivité, il semble plus avisé de rester prudent : Laure Adler ne serait pas qu'une putain.
Je est un autre : même Laure Adler pourrait ainsi se révéler d'une certaine complexité.
PS : j'en profite pour signaler que dans la quatrième de couverture du livre que Laure Adler vient de consacrer, sinon d'écrire, à Hannah Arendt (c'est admirable ce que ces gens qui pètent dans la soie aiment s'identifier à des personnalités qui ont vraiment pris, parfois en le payant de leur vie, des risques pour ce à quoi ils croyaient : Alain Minc avec Spinoza, Bernard-Henri Lévy avec Baudelaire et Daniel Pearl, Jacques Attali avec Marx... Le vice rend hommage à la vertu et encaisse au passage en monnaie ce que celle-ci a acquitté en nature), il y au moins deux fautes de grammaire, légères mais bien réelles. L'auteur et l'éditeur (Gallimard, merde !) se relisent-ils ? Je n'arrive pas à ne pas trouver des détails de ce genre tristement significatifs.
(Digression sur la digression : puisqu'il est désormais difficile, pour moi comme pour d'autres, d'écrire le mot "détail" sans penser à une très célèbre déclaration de M. Le Pen, accordons-lui cette justice d'avoir alors doublement illustré la force de ce redoutable adage : "Le diable se cache dans les détails").
Libellés : Acrimed, Allais, Arendt, G. Châtelet, L. Adler, Le Pen
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