Mise au point (Connaissance biblique).
"Le paradoxe, c'est que presque tout le monde croit ou fait semblant de croire que chrétien ou catholique sont synonymes exclusifs de répulsion de la sexualité, condamnation des élans du corps, répression du plaisir, hypocrisie "jésuitique" sur le désir, étouffement des libertés envolées de la chair, culpabilisation sordide des plus légitimes aspirations de chacun à une jouissance absolument égale en intensité à celle des autres. Comme il me paraît évident, au contraire, et démontrable quotidiennement, que l'émancipation sexuelle est la réalisation de la pire des répressions puisqu'il s'agit d'un stade d'égalisation par effacement des différences jusqu'ici jamais atteint, donc aussi de l'enfer inévitable des rivalités entre égaux (entre partenaires, pour commencer, devenus obstacles à la place de la Loi qui jusque-là endossait toutes les responsabilités et faisait ce sale travail d'obstacle pour eux), je ne crois pas qu'il soit nécessaire de perdre trop de temps avec ces balivernes."
"Est-ce que le nihilisme de maintenant ce n'est pas cela : le monde le plus idiot possible, peut-être, mais au moins sans sexe ?"
"Le corps en soi, LE CORPS, est-ce que ça existe ?
Pour un homme, la réponse est vite trouvée : il n'y a d'autre corps que le corps féminin. S'il faut mettre les points sur les i, c'est un homme qui parle ici et sa perception de l'élément physique est féminocentrique, inutile d'y aller par quatre chemins, liquidons les faux problèmes et surtout les fausses symétries : le corps masculin n'existe pas pour un homme.
Pourquoi ? mais tout simplement parce qu'il n'y a jamais eu de corps d'homme à offrir en pâture, il n'y en a jamais eu, l'art ne s'est pas inventé à partir d'une vibration autour de la forme mâle. Au contraire, elle n'est là, cette machine, que pour rendre compte du phénomène féminin, pour le percevoir, le retenir dans le souvenir. Mains d'homme, regard, sexe, tout ça se sont des instrument de mesure avant d'être des organes. Des outils de comparaison, d'appréciation, de pénétration, de rapprochement ou de mise à distance. Des appareils d'enregistrement et de description de ce qui, en face, se présente au contraire, d'abord, comme organes. Courbes, poids, chaleur, lumière et ainsi de suite.
Je n'ai un corps, moi, homme, que dans l'exacte mesure où je parviens à dire ce ou ces corps féminins qui sont en face de moi. La preuve de mon corps n'est rien de plus, et rien de moins, que ma parole en train d'essayer de traduire un corps qui n'est pas le mien."
(P. Muray - photo H. Newton - montage et coups de ciseaux divers : AMG).
"Il n'y a que deux hommes qui sachent encore faire l'amour : Ben Laden et AMG." (Anonyme, belle, intelligente, 2006)
"Est-ce que le nihilisme de maintenant ce n'est pas cela : le monde le plus idiot possible, peut-être, mais au moins sans sexe ?"
"Le corps en soi, LE CORPS, est-ce que ça existe ?
Pour un homme, la réponse est vite trouvée : il n'y a d'autre corps que le corps féminin. S'il faut mettre les points sur les i, c'est un homme qui parle ici et sa perception de l'élément physique est féminocentrique, inutile d'y aller par quatre chemins, liquidons les faux problèmes et surtout les fausses symétries : le corps masculin n'existe pas pour un homme.
Pourquoi ? mais tout simplement parce qu'il n'y a jamais eu de corps d'homme à offrir en pâture, il n'y en a jamais eu, l'art ne s'est pas inventé à partir d'une vibration autour de la forme mâle. Au contraire, elle n'est là, cette machine, que pour rendre compte du phénomène féminin, pour le percevoir, le retenir dans le souvenir. Mains d'homme, regard, sexe, tout ça se sont des instrument de mesure avant d'être des organes. Des outils de comparaison, d'appréciation, de pénétration, de rapprochement ou de mise à distance. Des appareils d'enregistrement et de description de ce qui, en face, se présente au contraire, d'abord, comme organes. Courbes, poids, chaleur, lumière et ainsi de suite.
Je n'ai un corps, moi, homme, que dans l'exacte mesure où je parviens à dire ce ou ces corps féminins qui sont en face de moi. La preuve de mon corps n'est rien de plus, et rien de moins, que ma parole en train d'essayer de traduire un corps qui n'est pas le mien."
(P. Muray - photo H. Newton - montage et coups de ciseaux divers : AMG).
"Il n'y a que deux hommes qui sachent encore faire l'amour : Ben Laden et AMG." (Anonyme, belle, intelligente, 2006)
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