jeudi 14 juillet 2011

"Tout ce que là-bas j'ai volé..." - Fête(s) nationale(s).

C'est un drôle de sentiment que de se dire que l'on est né, en 1971, dans un pays riche - quoi que l'on puisse penser de certaines des origines de cette richesse - et à peu près structuré, et qu'on l'a vu au fil des années s'appauvrir en même temps que sa structure s'apparentait de plus en plus à celle d'une république bananière. Arrogance agressive de ceux qui se sucrent au passage, nationalisme crispé et pas toujours généreux des pigeons de l'affaire (Popu) - ceci sans même insister sur une armée tragiquement inutile où les généraux seront bientôt plus nombreux que les soldats : on se croirait au Mexique de la grande époque…

- La mondialisation comme généralisation de petits Mexique ? Comme sud-américanisation de la planète ?




- c'est ça l'hyperclasse !




- Lancaster ou Cooper, je n'ai jamais réussi à choisir. Selon les âges et les visions je me suis plus ou moins identifié à l'un ou à l'autre, sans pouvoir trancher. A la revision de ce petit extrait je me dis qu'il faut bien que le second ait du charme, dans sa raideur démodée, pour que l'on puisse ne pas lui préférer immédiatement la fougue et l'humour du premier. - Ce qui, finalement, est une façon de dire que le cinéma d'Aldrich était dès le début complexe. Le rapport ambigu de l'anarchiste au courage et à l'armée, voilà bien une thématique de 14 juillet...

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