"Donald Trump, qui était considéré comme un homme horrible, raciste et sexiste, se voit subitement pardonné grâce à ce bombardement."
Jean Bricmont, ici. Je relaie cette phrase d'autant plus volontiers que l'idée m'était déjà venue : si pour le poète "Toute l'eau de la mer ne suffirait pas à laver une tache de sang intellectuelle", ce qui en dit long sur l'état de certains, pour l'anti-raciste féministe actuel, un bombardement bien orienté lave son auteur de tout péché raciste ou misogyne. L'armée américaine lave plus blanc, encore une fois, et ce sont ceux qui devraient s'y opposer qui l'applaudissent. Trump fait tuer quelques Syriens, il n'est plus misogyne, alors que ce devait être un péché capital, limite mortel, type crime contre l'humanité. Poutine est encore macho, plus Trump : Poutine ferait tuer les bonnes victimes, sa misogynie ne serait même plus un sujet, elle n'aurait jamais existé. - A une époque de telles aberrations suffisaient à me faire sympathiser avec les Arabes.
Dans le même genre :
"Le monde occidental s’est habitué depuis longtemps à la persécution des chrétiens d’Orient, comme si leur mauvais sort était inévitable et qu’il fallût s’y résoudre. Le christianisme serait destiné à mourir ou à n’avoir plus qu’une existence résiduelle dans ce qui fut pourtant son berceau. Alors qu’ils sont enracinés depuis deux millénaires dans la région, les chrétiens sont présentés par les islamistes comme des envahisseurs ou comme des agents de l’étranger, souillant une terre qui devrait être vouée exclusivement à l’islam. Dans nos sociétés, ceux qui se soucient de leur sort sont même soupçonnés d’accointances avec l’extrême droite, qui serait apparemment parvenue à s’approprier cette cause et à en faire un marqueur idéologique. La passion pour leur cause ne masquerait-elle pas une coupable islamophobie ou une conception identitariste du christianisme ? C’est ainsi qu’on transforme la révolte devant un massacre à grande échelle en lubie réactionnaire."
Mathieu VivleQuébeclibre Bock-Côté, là. Le sens de l'histoire a ses dommages collatéraux. La France périphérique en sait quelque chose. En attendant la France « centrale » ?
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