jeudi 29 mars 2018

Tu honoreras ton père et ta mère...

Ma foi, je n’ai pas grand-chose à ajouter à ce texte (http://www.lamanifpourtous.fr/les-chroniques/chronique-parent-1-parent-2-cathares-de-retour/) sur une mesure aussi ignoble que ridicule : 

"Il n’y aura plus, ni « père », ni « mère », à la mairie de Paris. Voilà ce que les conseillers de Paris ont voté il y a quelques jours pour les formulaires de demandes d’état civil. A la place ? « Parent 1 », « Parent 2 ».

Pourtant, en 2013, lors des débats sur la loi autorisant le mariage de deux personnes du même sexe, Christiane Taubira et la majorité socialiste avaient juré, suite aux alertes de La Manif Pour Tous, que jamais, ô grand jamais, cela n’arriverait.

Les élus l’ont voté au nom de la lutte contre la discrimination à l’égard des parents de même sexe. Mais qu’en est-il des couples homme-femme : ne sont-ils pas eux-mêmes niés, voire insultés, de ne plus être reconnus comme père et mère, mais qualifiés de parents 1 et 2 ? Qu’est-ce qu’un « parent 1 » ou « parent 2 » ?

Demain, à Paris, 99% des couples se verront imposer un formulaire travestissant la réalité, à savoir qu’un enfant naît toujours d’un père et d’une mère. Prétendre le contraire, c’est se ranger dans le camp des individus qui disent que la terre est plate et que Napoléon n’a jamais existé.

Conçue par les idéologues du genre niant la différence homme-femme et du même coup la différence père-mère, réinventant le monde à l’aune de leur utopie, la loi Taubira entraîne à sa suite la déconstruction de la filiation et du droit de la famille.

Demain, les enfants parisiens liront sur leurs actes d’état-civil qu’ils sont nés d’un « parent 1 » et d’un « parent 2 ». Ils se demanderont pourquoi leur mère n’est pas reconnue comme mère et leur père comme père, qu’est-ce que cela signifie, quelle raison a pu justifier une telle décision. Ils découvriront une époque au cours de laquelle des groupes d’hommes et de femmes, niant la dimension charnelle de leur être et tout ce qu’elle implique, militaient pour une nouvelle croyance dans laquelle le corps n’avait ni sens, ni signification, ni importance, où il n’était qu’une chose, déconnecté du psychisme, de l’affectif, du culturel.

Ayant la foi des convertis et animés par la violence de ceux qui détiennent une nouvelle « vérité », ces enfants rapprocheront cette idéologie de la foi des cathares, qui, au Moyen-âge, voyaient le corps comme une prison. Comme eux, ces néo-cathares veulent que nous soyons « purs » de notre réalité, de nos origines. Pour cela, plus d’identité sexuelle, plus de père ni de mère, plus de maternité, ni de paternité : uniquement la parentalité et des parents 1 et 2 (en attendant les 3 et 4 ?)

Tuer le père, tuer la mère, transformer les hommes et les femmes en les fondant dans une humanité asexuée."


Si l’on s’étonne parfois que les mouvements dits progressistes soient en ce moment aussi puritains, je pense que la piste cathare ici évoquée est pertinente : il y a un moment où l’idéologie LGBT ne fait plus que nier la réalité des corps. Exactement comme ceux qui nient l’existence des besoins et désirs sexuels. On n’ajoutera pas, pour filer la métaphore cathare, le célèbre mot attribué à Simon de Montfort, "Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens.". On se contentera d’une version moderne soft : crevez dans votre merde spirituelle - mais arrêtez de nous faire chier.