L'enfant n'est pas une "partie corporelle" de la femme.
Plus clair tu meurs, comme disait J.-P. Voyer. Laurent Fidès rappelle une distinction basique :
"Par exemple, l'avortement est présenté comme un « droit fondamental » : ce droit, c'est celui qu'a la femme de disposer de son corps. Il est vrai que c'est un droit fondamental incontestable, mais il concerne essentiellement la contraception. Quand la femme est enceinte, la relation à son corps se complique d'une relation à autrui, autrui étant ce petit être qui est dans son corps mais qui n'y est pas comme une partie corporelle (un organe). C'est là qu'on attend les experts : leur rôle devrait être de poser les problèmes éthiques correctement, rationnellement, pour apporter aux citoyens l'éclairage nécessaire."
Ceci étant, cela ne veut pas dire qu’aucun débat ne peut avoir lieu sur la contraception elle-même. Laquelle ne concerne pas seulement la femme et son droit à disposer de son corps, mais le couple. Restons-en là pour ce soir…
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