lundi 19 novembre 2018

Tu honoreras silencieusement ton père et ta mère.

"Silence de la prière et silence du voeu, silence du repos et du travail même, silence du septième jour mais silence des six jours mêmes ; la voix seule de Dieu ; silence de la peine et silence de la mort ; silence de l’oraison ; silence de la contemplation et de l’offrande ; silence de la méditation et du deuil ; silence de la solitude ; silence de la pauvreté ; silence de l’élévation et de la retombée, dans cet immense parlement du monde moderne l’homme écoute le silence immense de sa race. Pourquoi tout le monde cause-t-il, et qu’est-ce qu’on dit. Pourquoi tout le monde écrit-il, et qu’est-ce qu’on publie. L’homme se tait. L’homme se replonge dans le silence de sa race et de remontée en remontée il y trouve le dernier prolongement que nous puissions saisir du silence éternel de la création première."


Péguy, vous l'auriez deviné. - Sur ce que signifie ici la notion de race, je me permets de renvoyer à la série que j’avais intitulée "Apologie de la race française", dont on trouve le premier opus, avec les liens pour les suivants, ici : http://cafeducommerce.blogspot.com/2009/02/dans-la-serie-les-choses-sont-toujours.html. Ces textes remontent à 2009, je ne les ai pas relus depuis un bail, et il s’y trouve j’imagine des propos avec lesquels je ne serai pas nécessairement d’accord aujourd’hui. Mais les mises au point du regretté Paul Yonnet sur la notion de race française, ou mes interrogations sur la notion de sacrifice pour la patrie restent dans mes centres d’intérêt.