Tout est à lire dans cet article synthétique (https://www.lesalonbeige.fr/le-livre-de-thibault-mercier-pouvoir-discriminer-ou-se-dissoudre-et-disparaitre/), je me contente de reproduire ici la fin d’une analyse de Carl Schmitt, qui conclut l’article :
"Qu’un peuple n’ait plus la force ou la volonté de se maintenir dans la sphère du politique, ce n’est pas la fin du politique dans le monde. C’est seulement la fin d’un peuple faible."
A bon entendeur…
Je signale au passage que la phrase d’Emmanuel Macron citée de façon réprobatrice dans cet article : « Je vois des Arméniens, des Comoriens, des Italiens, des Algériens, des Marocains, des Tunisiens, des Maliens, des Sénégalais, des Ivoiriens » - peut être interprétée comme une reprise d’une célèbre sentence de… Joseph de Maistre :
"Il n'y a point d'homme dans le monde. J'ai vu dans ma vie des Français, des Italiens, des Russes ; je sais même, grâce à Montesquieu, qu'on peut être Persan ; mais quant à l'homme je déclare ne l'avoir rencontré de ma vie ; s'il existe c'est bien à mon insu."
Le problème n’est certes pas de reconnaître des identités nationales… Le problème est que le Président des Français (pour combien de temps encore !) semble reconnaître toutes les identités, sauf la française ; il est, plus théoriquement, de ne pas considérer que cette idée est le dernier mot de la condition humaine. L'identité nationale est un indéniable attribut de la condition humaine, on ne peut ni ne doit l'ignorer, on ne doit pas en faire la finalité de ladite humaine condition...
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