mercredi 2 octobre 2019

"Vous connaîtrez la vérité et la vérité fera de vous des hommes libres."

Jean, 8, 31. Difficile d’affirmer plus clairement que la liberté n’est ni un point de départ ni même une fin en soi, mais une heureuse conséquence d’un certain rapport à la vérité. 

Rapport à la vérité évoqué, dans la perspective inverse, quelques versets plus loin : 

"Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? Parce que vous n’êtes pas capables d’écouter ma parole. Votre père, c’est le diable, et vous avez la volonté de réaliser les désirs de votre père. Dès le commencement il s’est attaché à faire mourir l’homme ; il ne s’est pas tenu dans la vérité parce qu’il n’y a pas en lui de vérité. Lorsqu’il profère le mensonge, il est dans son propre bien parce qu’il est menteur et père du mensonge. Quant à moi, c’est parce que je dis la vérité que vous ne me croyez pas." (43-44)


L’évangile de saint Jean pour s’en prendre à MM. Macron, Ferrand ou Buzyn, cela peut sembler superfétatoire, par trop solennel, voire grotesque, mais c’est justement cela l’erreur : croire que les gens qui passent leur vie dans le mensonge, la manipulation, les coups fourrés, etc., ne sont pas, d’une certaine façon, diaboliques. - Est-ce qui cela signifie nécessairement qu’il faille les brûler vifs ? C'est une question différente. Mais ce n’est pas parce qu’ils sont minables qu’ils ne sont pas dangereux… 

On a les diables que l’on mérite, en somme !