Divers.
(Ce "post" est dédié à Philippe N., dont la conversation est une source d'inspiration permanente - tout blog est en quelque manière collectif, celui-ci l'est consciemment et explicitement, et pas encore assez.)
D'abord un hommage bien mérité au pauvre Ilan Halimi, avec la collaboration de Léo Ferré :
"C'était vraiment un employé modèle Monsieur Ilan
Toujours exact et toujours plein de zèle Monsieur Ilan
Il arriva jusqu'à la vingtaine sans fredaine
Sans le moindre petit drame mais
Un beau soir du mois d'août,
Il faisait si beau il faisait si doux
Que Monsieur Ilan s'en alla flâner droit devant lui au hasard et voilà !
Monsieur Ilan vous manquez de tenue, qu'alliez-vous faire dans la plus belle avenue
Il rencontra une fille bien jeunette Monsieur Ilan
Il lui paya une petite fumette Monsieur Ilan
Il l'entraîna à l'hôtel de la pègre mais un nègre a voulu prendre la femme
Monsieur Ilan, hors de lui, lui a donné des coups de parapluie
Oui mais le nègre dans le noir lui a coupé le cou en deux coups de rasoir
Eh! Ilan vous manquez de tenue mon vieux ! qu'alliez-vous faire dans la plus belle avenue
Il a senti que c'est irrémédiable Monsieur Ilan
Il entendit déjà crier le diable Monsieur Ilan
Aux alentours il n'y avait personne qu'un trombone
Chantant la peine des âmes un aveugle en gémissant
Sans le savoir a marché dans le sang puis dans la nuit a disparu
C'était p't'être le destin qui marchait dans les rues
Monsieur Ilan vous manquez de tenue ! Vous êtes mort dans la plus belle avenue."
J'apprends par ailleurs que l'ETA annonce un cessez-le-feu permanent". Je m'étonne que personne n'ait encore pensé à remercier Al-Qaeda. Les attentats de Madrid ont placé la barre tellement en haut en manière de terrorisme que l'ETA s'en est retrouvée démodée d'un coup : petits joueurs ! potaches ! branleurs ! Il ne restait donc plus guère d'autre solution aux dignitaires de l'ETA que de laisser passer un peu de temps et de prendre une initiative consensuelle. Ils sont forts, ces Arabes !
(Oui, je sais : d'après certains, les Arabes n'y sont pour rien. Ah, when legend becomes fact, print the legend !).
Le messianisme sécularisé - genre paradis sur terre, émancipation collective, lendemains qui chantent - est une absurdité. Le messianisme n'a d'intérêt que si l'on se doute bien que le Messie ne va pas revenir, ou qu'il y a bien peu de chances pour qu'on soit encore là lors de son arrivée. Où serait sinon sa noblesse ? Ce n'est pas un plan-épargne logement, encore moins une assurance-vie.
Finalement, Diderot, Voltaire, ont déjà un côté "pute intellectuelle", sur le mode "faites ce que je dis, faites pas ce que je fais". Les monarques sont des salauds - sauf ceux que je fréquente, le peuple est con - mais pas moi, et pendant ce temps-là je me nourris aux frais de Catherine ou de Frédéric. Heureusement pour eux que Pascal leur avait appris à écrire.
La fiche Wikipedia consacrée à J.-P. Voyer n'en finit plus d'évoluer, c'est le principe, je ne ferai pas de commentaires - ou presque pas : je maintiens que le qualifier d'extrémiste est une ânerie. C'est notre monde qui est extrême, extrême à la fois dans la violence et dans la médiocrité, hélas pour vous, hélas pour moi.
A suivre ! Comme disait Rivarol, qu'Allah le bénisse : "C'est un grand avantage d'écrire peu, mais il ne faut pas en abuser".
D'abord un hommage bien mérité au pauvre Ilan Halimi, avec la collaboration de Léo Ferré :
"C'était vraiment un employé modèle Monsieur Ilan
Toujours exact et toujours plein de zèle Monsieur Ilan
Il arriva jusqu'à la vingtaine sans fredaine
Sans le moindre petit drame mais
Un beau soir du mois d'août,
Il faisait si beau il faisait si doux
Que Monsieur Ilan s'en alla flâner droit devant lui au hasard et voilà !
Monsieur Ilan vous manquez de tenue, qu'alliez-vous faire dans la plus belle avenue
Il rencontra une fille bien jeunette Monsieur Ilan
Il lui paya une petite fumette Monsieur Ilan
Il l'entraîna à l'hôtel de la pègre mais un nègre a voulu prendre la femme
Monsieur Ilan, hors de lui, lui a donné des coups de parapluie
Oui mais le nègre dans le noir lui a coupé le cou en deux coups de rasoir
Eh! Ilan vous manquez de tenue mon vieux ! qu'alliez-vous faire dans la plus belle avenue
Il a senti que c'est irrémédiable Monsieur Ilan
Il entendit déjà crier le diable Monsieur Ilan
Aux alentours il n'y avait personne qu'un trombone
Chantant la peine des âmes un aveugle en gémissant
Sans le savoir a marché dans le sang puis dans la nuit a disparu
C'était p't'être le destin qui marchait dans les rues
Monsieur Ilan vous manquez de tenue ! Vous êtes mort dans la plus belle avenue."
J'apprends par ailleurs que l'ETA annonce un cessez-le-feu permanent". Je m'étonne que personne n'ait encore pensé à remercier Al-Qaeda. Les attentats de Madrid ont placé la barre tellement en haut en manière de terrorisme que l'ETA s'en est retrouvée démodée d'un coup : petits joueurs ! potaches ! branleurs ! Il ne restait donc plus guère d'autre solution aux dignitaires de l'ETA que de laisser passer un peu de temps et de prendre une initiative consensuelle. Ils sont forts, ces Arabes !
(Oui, je sais : d'après certains, les Arabes n'y sont pour rien. Ah, when legend becomes fact, print the legend !).
Le messianisme sécularisé - genre paradis sur terre, émancipation collective, lendemains qui chantent - est une absurdité. Le messianisme n'a d'intérêt que si l'on se doute bien que le Messie ne va pas revenir, ou qu'il y a bien peu de chances pour qu'on soit encore là lors de son arrivée. Où serait sinon sa noblesse ? Ce n'est pas un plan-épargne logement, encore moins une assurance-vie.
Finalement, Diderot, Voltaire, ont déjà un côté "pute intellectuelle", sur le mode "faites ce que je dis, faites pas ce que je fais". Les monarques sont des salauds - sauf ceux que je fréquente, le peuple est con - mais pas moi, et pendant ce temps-là je me nourris aux frais de Catherine ou de Frédéric. Heureusement pour eux que Pascal leur avait appris à écrire.
La fiche Wikipedia consacrée à J.-P. Voyer n'en finit plus d'évoluer, c'est le principe, je ne ferai pas de commentaires - ou presque pas : je maintiens que le qualifier d'extrémiste est une ânerie. C'est notre monde qui est extrême, extrême à la fois dans la violence et dans la médiocrité, hélas pour vous, hélas pour moi.
A suivre ! Comme disait Rivarol, qu'Allah le bénisse : "C'est un grand avantage d'écrire peu, mais il ne faut pas en abuser".
Libellés : Diderot, Ferré, Ilan Halimi, John Ford, Pascal, Rivarol, Un ami, Voltaire, Voyer
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