lundi 8 octobre 2007

Pourquoi j'écris ce "blog".

Pour tester implications et conséquences de l'hypothèse holiste, bien sûr, mais aussi parce que j'appartiens à un type anthropologique dont de nombreux aspects me répugnent. On est comme on est, peut-être, mais ce n'est pas une raison pour que nos descendants nous imitent.




furtwaengler


Le rapport est ténu, mais il existe : je découvre, cela fait des années que je la cherchais, la version des Maîtres-Chanteurs de Nuremberg par Furtwängler, enregistrée à Bayreuth en 1943 - c'est-à-dire en présence, si ce n'est de tonton Adolf lui-même, de dignitaires importants du régime nazi. Eh bien, non seulement, ce que j'avais toujours entendu dire, c'est une version remarquable, mais c'est aussi la plus sensible, la plus raffinée et la plus émouvante que j'aie entendu. "Restez et faites de la bonne musique", aurait dit Schoenberg à "Furt" avant de s'exiler : son conseil, bon ou mauvais, a été suivi.

"Cette fin des Temps modernes, un été de 1945, à Berlin...", évoquée par Dominique de Roux, fut bien une autodestruction, l'opéra nous le confirme une fois de plus ; et cette interprétation des Maîtres en fut comme le chant du cygne.

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